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Chats libres

Nourrissage des chats « errants » : ce qu’il faut savoir

Stérilisés et identifiés au nom de la Fondation 30 Millions d'Amis, les chats libres peuvent être nourris sur le lieu de capture. ©AdobeStock

La Fondation 30 Millions d’Amis se mobilise au quotidien pour le bien-être des chats errants. Elle soutient financièrement plusieurs centaines de mairies et d’associations qui s’engagent à faire identifier et stériliser les chats libres. Et éclaire également celles et ceux qui s’interrogent sur les modalités de nourrissage des félins.

Certaines personnes se demandent peut-être s’il est possible de nourrir les chats errants de leur commune. La Fondation 30 Millions d’Amis leur répond !

Dans un premier temps, renseignez-vous sur l’existence, ou  non, d’une convention « chats libres » entre la municipalité et une association. En tant que responsable de la gestion des populations de chats errants, le maire peut lancer des campagnes de stérilisation et d’identification des chats sur sa commune (article L. 211-27 du code rural et de la pêche maritime). Les chats ainsi capturés et relâchés sont alors identifiés au nom de la mairie ou de l’association qui aide.

Dans le cadre d’une convention conclue avec la Fondation 30 Millions d’Amis, les félins sont donc identifiés au nom de la Fondation qui assure leur protection juridique et la prise en charge de leurs soins (cofinancés à hauteur de 50% avec la municipalité partenaire, pour les frais de stérilisation et d’identification). Ils sont considérés comme des « chats libres », même s’ils restent des chats errants de la commune et demeurent, en vertu de la convention, sous la responsabilité du maire.

Seul le nourrissage des chats libres est autorisé en toutes circonstances

En principe, en vertu du règlement sanitaire départemental, un maire peut décider d’interdire, par arrêté, le nourrissage des chats "errants", sur la voie publique ou sur un terrain privé, à condition qu’il démontre les nuisances occasionnées par les félins. Dans une telle situation, tout nourrisseur s’expose à une amende de 450 euros.

En revanche, le nourrissage des chats "libres" reste quant à lui autorisé sur les lieux de leur capture par un particulier, une association, ou – au mieux – une personne mandatée à cet effet par le maire (art L. 211-27, préc). Une personne spécialement mandatée à cette fin a l’avantage de connaître les chats libres dont elle s’occupe (généralement reconnaissables par leur tatouage PE à l’oreille) et pourra donc intervenir rapidement pour procéder à la capture, à la stérilisation/identification et au relâcher d’un éventuel chat errant « tiers ».

La stérilisation réduit le risque de nuisances

C’est pourquoi, dans le cas où un maire – signataire d’une convention « chats libres » – aurait pour projet d’interdire ce nourrissage, alors la Fondation 30 Millions d’Amis met en place une médiation pour l’inciter à y renoncer afin de privilégier le bien-être des félins.

Il est dans l’intérêt des maires de faire stériliser et identifier les chats errants de la commune (et les faire ainsi devenir chats libres) pour empecher d’éventuelles nuisances et ainsi leur éviter la tentation d'adopter un arrêté qui interdirait le nourrissage des félins, une telle interdiction étant contraire au bien être animal… En effet, la stérilisation réduit fortement le risque de nuisances. Elle stabilise automatiquement la population qui continue de jouer son rôle de filtre contre les rats ou souris. Par la même occasion, elle enraye le problème des odeurs d’urine et de miaulements des femelles en période de fécondité. En tout état de cause, éradiquer des chats sur un lieu donné entraîne leur remplacement spontané et immédiat par d’autres, car si des chats résident en ce lieu, c’est qu’il constitue un biotope favorable.

Plus de 162 000 chats errants déjà stérilisés grâce à la Fondation 30 Millions d’Amis

Depuis le 1er janvier 2023, près de 4000 chats errants ont déjà été stérilisés et identifiés via les 846 mairies actuellement conventionnées auprès de la Fondation 30 Millions d’Amis. En parallèle, la Fondation vient en aide à 207 associations « chats libres » auxquelles elle délivre, comme chaque année, des bons de stérilisation. En 2023, 2730 chats ont déjà bénéficié de ce programme. Au total, depuis le lancement du dispositif en 2013, plus de 162 235 chats ont été stérilisés grâce aux conventions conclues avec les mairies et les associations.

Faire stériliser et identifier son chat domestique, c’est essentiel !

Si la stérilisation des chats errants est essentielle, celle des chats domestiques l’est tout autant pour éviter la surpopulation féline, responsable d’abandons, d’euthanasies, de maladies ou d’accidents sur les routes. Et pour cause, un seul couple de chats peut générer, en 4 ans, jusqu’à 20 736 individus ! C’est la raison pour laquelle la Fondation demande aux pouvoirs publics de rendre obligatoire la stérilisation des chats non-inscrits au LOOF (Livre Officiel des Origines Félines).

L’identification de son animal, qui constitue déjà une obligation légale, s’avère tout aussi utile. Elle permet d’institutionnaliser le lien avec le maître, de faciliter les démarches administratives le concernant, mais aussi et surtout, d’accroître les chances de le recouvrer en cas de fugue. De nombreux animaux sont effectivement retrouvés plusieurs années après leur disparition grâce à leur tatouage ou leur micro-puce ! L’identification est également indispensable pour éviter l’euthanasie : les animaux errants recueillis en fourrière peuvent être euthanasiés à l’issue d’un délai franc de garde de 8 jours, s’ils ne sont pas réclamés par leur propriétaire. C’est pourquoi, la Fondation 30 Millions d’Amis propose d’assermenter les associations de protection animale et les vétérinaires en vue de renforcer les contrôles et de sanctionner le défaut d’identification.