Au lendemain du Nouvel an, une riveraine a retrouvé son chat enfermé dans une cage chez son voisin. Le félin a été aspergé de combustible, lui provoquant de sévères nécroses. Une plainte a été déposée en gendarmerie dans l’Hérault et la Fondation 30 Millions d’Amis se constitue partie civile.

Son chat a failli finir brûlé vif… par son voisin ! Dans l’après-midi du 1^er janvier 2024, dans une commune de l’Hérault, la maîtresse de Globule et l’un de ses amis entendent des miaulements anormaux en provenance de la maison voisine. « Il hurlait à la mort », raconte la maîtresse de Globule, qui s’est empressée de traverser la rue. Sur place, son voisin prétend que les miaulements sont ceux de son propre chat. « Or, il n’en a pas », s’indigne l’Héraultaise jointe par 30millionsdamis.fr. Elle retrouve ensuite son animal de compagnie « dans une cage au fond du jardin ». « Je lui ai demandé de le libérer et il m’a raconté avoir ‘nettoyé’ mon chat car il ne sentait pas bon », expose la maitresse de Globule.  

Une forte odeur de pétrole

Sorti du piège qui le retenait, Globule rejoint son foyer « en courant ». Rapidement, ses maîtres remarquent des traces liquides sur son pelage, accompagnées d’une « forte odeur de pétrole ». « Je suis retournée voir mon voisin pour demander des explications, car cela ne pouvait pas être de l’eau », commente la jeune femme. Selon elle, son voisin se serait contenté de signaler qu’il « n’aime pas les chats car ceux-ci mangent les oiseaux dans son jardin », sans communiquer le produit utilisé sur les poils de Globule.

Petit à petit, l’Héraultaise découvre avec stupeur que la peau du félin commence à brûler, et l’emmène immédiatement aux urgences vétérinaires : « Mon chat était entre la vie et la mort », se remémore la maîtresse de Globule.

Brûlé au deuxième et troisième degré

Le félin âgé de cinq ans est resté en observation pendant cinq jours. Les consultations vétérinaires révèlent que Globule a été brûlé au deuxième et troisième degré, principalement sur le thorax, à la suite d’une « intoxication aux hydrocarbures lourds ». Le jeune chat s’en est sorti vivant, mais garde toutefois des séquelles. « Il ne souffre plus, mais il a toujours des démangeaisons, confirme sa détentrice. Jusqu’à ce que la peau se regénère de ses nécroses, il ne pourra pas sortir à l’extérieur. » La maitresse de Globule a porté plainte en gendarmerie pour sévices à l’encontre d’un animal et la Fondation 30 Millions d’Amis se constitue partie civile.