Fondation 30 Millions d'Amis

Fondation 30 Millions d'Amis
Faites un donFaire un don

La Ferme des Aubris

La Ferme des Aubris, un havre de paix pour les équidés maltraités ou abandonnés

Le refuge de la Tuilerie

Refuge "la Tuilerie" un havre de paix pour les animaux sortis de l'enfer

 €

Votre don ne vous coûte que
XXX après réduction fiscale

Débat

La Commission européenne envisagerait de stopper son projet en faveur du bien-être animal

Malgré ses promesses, l'Union européenne devrait abandonner ses projets d'amélioration du bien-être animal dans les élevages./Adobe Stock

L’Union européenne serait sur le point d’abandonner ses projets de réglementations destinées à améliorer le bien-être animal dans les élevages. La Fondation 30 Millions d’Amis dénonce ce probable recul qui serait catastrophique…

Les rumeurs vont bon train dans les travées de la Commission européenne. Les projets visant à imposer des réglementations destinées à améliorer le bien-être animal dans l'industrie de l’élevage pourraient être bonnement et simplement abandonnés ! 

« Cela laisse présager un recul catastrophique pour les actions en faveur du bien-être animal »

Et pour cause, rien en rapport avec ces mesures n’a été mentionné dans le discours politique de rentrée de la Commission. Quant au plan de travail de l’année à venir, il ne traite pas du sujet ! 

« La présidente n’ayant pas traité de ces sujets comme elle l’avait promis, cela laisse malheureusement présager un recul catastrophique pour les actions en faveur du bien-être animal, dénonce Reha Hutin, Présidente de la Fondation 30 Millions d’Amis. Cela est d’autant plus décevant que nos espoirs se reposaient sur l’Europe au vu du manque de volonté politique de faire changer les choses en France ». 

La députée écologiste Caroline Roose a interpellé la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen qui « voudrait tuer dans l’œuf la réforme des règles européennes sur le bien-être animal ». Elle a ainsi exhorté la Commission à « ne pas trahir confiance des citoyen-ne-s et ne doit pas abandonner les milliards d'animaux en Europe ».  

 

« Je crains que ce soit un très mauvais présage, regrette Caroline Roose contactée par 30millionsdamis.fr. Un abandon de ces mesures serait un désastre après toutes ces années de combat, ces initiatives citoyennes d’ampleur. Et que dire de la crédibilité de la Commission européenne qui se trouve entachée. Ce serait une aberration. Mais nous allons pousser jusqu’au bout. On ne peut pas rester sans rien faire. »

« Un terrible affront à la démocratie »

D’autres députés européens et représentants politiques se sont inquiétés d’un abandon. Les ONG de protection animale - dont la Fondation 30 Millions d’Amis - dénoncent ce recul inacceptable. « Si la Commission ne tient pas sa promesse, ce serait un terrible affront à la démocratie et un profond mépris pour l’engagement citoyen. Nous ne baisserons pas les bras et continuerons à explorer toutes les options à notre disposition pour veiller à ce que l’UE respecte la volonté des citoyens de sortir les animaux des cages », tacle l’association CIWF. De son côté, Welfarm regrette « une occasion manquée de clarifier sa position alors que la révision de la législation européenne en la matière devait initialement être présentée en septembre 2023… »

La fin de pratiques cruelles telles que l’utilisation de cages, l’abattage des poussins ou la production de fourrure était au cœur des discussions depuis plusieurs mois. La Commission européenne s’était en effet engagée à agir concrètement. Un engagement de l’Union européenne qui résultait d’une pétition sur la fin de l’élevage en cages signée par 1,4 million de personnes en 2020. Une autre portant sur la fin de l’élevage pour la fourrure avait récolté 1,5 million de signatures. En cas d’abandon de cette batterie de mesures, un retard considérable serait pris en la matière. « Le bien-être animal est la dernière carte sur la table qui risque de faire échouer le pacte vert, avertit Joe Moran, directeur de la politique européenne de l’association Four Paws. Il doit être préservé. Si cela ne se produit pas, la Commission ignorerait l'une des plus grandes demandes démocratiques de son histoire. »