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Justice

Chat écrasé en gare Montparnasse : le procès de la SNCF s’ouvre à Paris

Neko a été victime de l'indifférence d'agents de la SNCF et est mort écrasé par le train./DR

La Fondation 30 Millions d’Amis avait porté plainte contre la SNCF après qu’un chat soit mort écrasé par un TGV le 2 janvier 2023 en gare Montparnasse à Paris. Le train avait été autorisé à quitter son quai, alors même que l’entreprise ferroviaire avait été informée de la présence de Neko sur les rails. Le procès s’ouvrira lundi 19 juin à 13h30 au Tribunal de Police de Paris.

L'affaire Neko entre les mains de la justice. Le chat qui avait pris la fuite est mort écrasé par un train de la SNCF. La maîtresse et sa fille avaient imploré les agents d'intervenir pour récupérer l'animal essuyant un refus ferme de la compagnie. (2/1/2023)

La SNCF comparaîtra lundi 19 juin à 13h30 devant le Tribunal de Police de Paris pour « atteinte involontaire à la vie ou à l’intégrité d’un animal domestique apprivoisé ou tenu en captivité » (art. R 653 al. 1 du Code pénal), à la suite d’une plainte déposée par la Fondation 30 Millions d’Amis le 24 janvier 2023.

A l’audience, Me Xavier Bacquet, avocat de la Fondation 30 Millions d’Amis, plaidera l’incompétence du Tribunal de Police afin que la SNCF soit renvoyée devant le Tribunal Correctionnel pour avoir donné « volontairement la mort à un animal domestique, apprivoisé ou tenu en captivité, hors du cadre d’activités légales » (Art. 522-1 al. 1 du Code pénal).

Un acte délibéré !

« Les agents de la SNCF ont délibérément pris la décision de faire partir le train alors que la maîtresse du chat Neko les avait informés de la présence de l’animal sur les rails et du danger encouru s’ils faisaient partir le train, plaide Me X. Bacquet. Elle a demandé de l’aide afin de pouvoir récupérer son chat qui était voué à une mort certaine si le train démarrait. La SNCF, par l‘intermédiaire de ses contrôleurs a refusé et rien n’a été tenté par les agents pour le sauver. Pire, c’est en toute conscience que la décision mortelle de faire démarrer le train a été prise. Ce n’est donc pas un incident ou un accident involontaire, mais bien un acte volontaire. La SNCF était bien consciente qu’elle allait faire rouler un train sur le chat et mettre fin à sa vie. »

La maîtresse de Neko n'avait pu cacher ses larmes lors de la mort de son chat. « J’étais figée face à tant d’indifférence, expliquait Georgia à 30millionsdamis.fr. Ça m’a paralysée. Ma fille pleurait ». Sa fille, Melaïna, a vu « Neko courir sous le train et puis plus rien. Puis on le voit coupé en deux. C’était tellement violent ! » 

La cruauté abominable des faits

« Au-delà de la cruauté abominable des faits, l’animal était en règle puisque ses maîtresses s’étaient acquittées d’un billet pour qu’il puisse voyager en toute légalité. C’est donc un passager qui a été sciemment écrasé par la SNCF ! », fustige Reha Hutin, Présidente de la Fondation 30 Millions d’Amis. Des faits passibles de 6 mois d’emprisonnement et de 7 500€ d’amende.

« Ce qui s’est passé est d’autant plus révoltant que dans le guide mis à disposition du personnel de la Gare de Paris Montparnasse, le paragraphe 8.8-1 prévoit une procédure d’urgence dans l’arrêt d’un train lorsque qu’il y a un risque de danger imminent, rappelle Maître Xavier Bacquet. Rien ne pouvait donc justifier que l’on ne prenne pas en compte le danger que constituait le départ du train dans ses circonstances pour la vie d’un être vivant et sensible. »