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Protection

Saisie de 82 oiseaux protégés à la frontière franco-espagnole

Quatre-vingt deux oiseaux appartenant à des espèces protégées ont été saisis jeudi soir à la frontière franco-espagnole dans un véhicule immatriculé en Belgique, a-t-on appris samedi de sources concordantes

BAYONNE (Pyrénées-Atlantiques), 07 sept 2013 (AFP) - Quatre-vingt deux oiseaux appartenant à des espèces protégées ont été saisis jeudi soir à la frontière franco-espagnole dans un véhicule immatriculé en Belgique, a-t-on appris samedi de sources concordantes. Les oiseaux, parmi lesquels des chardonnerets, des pinsons, des mésanges, des bec-croisés, voyageaient dans des conditions "particulièrement déplorables", enfermés dans des cartons au milieu de volières à l'arrière d'un van, ont indiqué les Douanes. Le véhicule, intercepté à Biriatou dans le Pays basque français, venait du Maroc via l'Espagne pour se rendre en Belgique, où il est immatriculé. Les volatiles ont été confiés à un centre-refuge, Hegalaldia ("l'envol" en basque), où trois spécimens étaient morts vendredi. Plusieurs autres, vraisemblablement piégés avec de la glu et qui ont souffert de la chaleur, sont en mauvais état. Le couple d'occupants du van, retenus plusieurs heures par les douanes pendant l'expertise de la cargaison, est reparti libre, en raison selon Hegalaldia d'un vide juridique: les espèces saisies bénéficient bien d'un degré de protection, mais pas du niveau de la Convention sur le commerce international des espèces menacées (Cites). Selon Céline Maury, directrice de Hegalaldia, les oiseaux que le trafiquant a acquis 4 euros pièce en moyenne, peuvent se revendre entre 80 et 400 euros au marché noir, le bec-croisé étant notamment très prisé. La détention par un particulier d'un de ces spécimens est en France habituellement réprimée par une amende, a-t-elle précisé.