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Le Bangladesh interdit l'adoption d'éléphants sauvages

Victimes de braconnage, les éléphants sont en danger d'extinction critique au Bangladesh / ©AdobeStock

Cette décision a été qualifiée d'"historique" par les défenseurs des droits des animaux pour protéger les éléphants, en danger critique d'extinction dans le pays.

La Haute Cour de Dacca au Bangladesh a interdit dimanche l'adoption d'éléphants sauvages. "La Haute Cour a suspendu aujourd'hui tous les permis pour l'élevage d'éléphants en captivité", a déclaré à l'AFP Amit Das Gupta, vice-procureur général du pays. Selon les chiffres de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), près de 100 éléphants d'Asie sont en captivité au Bangladesh, et environ le double à l'état sauvage.

Le Bangladesh figurait autrefois l'un des principaux foyers d'éléphants d'Asie. Mais leur population s'est amenuisée à cause du braconnage et de la destruction de leur habitat naturel, à tel point qu'ils sont aujourd'hui en danger critique d'extinction dans ce pays d'Asie du Sud. L'exploitation forestière et l'agriculture s'étendant sur le territoire des éléphants, de jeunes animaux sont capturés dans les collines du nord et du sud-est du pays.

Des éléphants dressés et exploités

Le département des forêts avait accordé des permis à des compagnies de cirque et des groupes d'exploitation forestière pour utiliser les éléphants dans le déplacement de troncs d'arbre. Mais selon M. Gupta, les éléphants étaient exploités et utilisés pour la mendicité et "l'extorsion de fonds dans la rue", en violation des conditions d'octroi de ces permis.

Les défenseurs des droits des animaux espèrent que la décision de la Haute Cour mettra fin à un dressage souvent brutal, connu sous le nom de "hadani". "Il s'agit d'une décision historique", a déclaré Rakibul Haque Emil, directeur de la fondation People for Animal Welfare (PAW), un groupe de défense des droits des animaux au Bangladesh. PAW et l'acteur Jaya Ahsan avaient lancé un litige d'intérêt public contre l'octroi de permis. "Au nom du dressage des éléphants, les détenteurs privés de permis, y compris les cirques, séparent brutalement les éléphanteaux de leur mère, les enchaînent pendant des mois et les torturent ensuite pour leur apprendre des tours", a déclaré M. Emil. "Nous espérons que c'est la fin de l'hadani au Bangladesh", a-t-il ajouté.

(Avec AFP)