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Enquête

Des vaches en grande souffrance dans un élevage laitier du Finistère !

Une vache ensanglantée, laissée sans soins, dans un élevage laitier du Finistère. ©L214

L’association L214 dévoile une nouvelle enquête filmée dans un élevage laitier du Finistère. Selon les lanceurs d’alerte, les animaux y sont détenus dans des conditions déplorables. Après une mise en demeure infructueuse, l’ONG demande à la préfecture de fermer définitivement l’établissement. La Fondation 30 Millions d’Amis relaie son appel.

Des vaches pataugeant dans leurs excréments, saignant abondamment de la tête, dans l’incapacité de se mouvoir normalement… Dans cet élevage laitier du Finistère, fournissant la marque de crêpes industrielles « Whaou », les animaux seraient détenus dans des conditions déplorables, d’après les images tout juste dévoilées par l’association L214.

Des vaches blessées ou malades, privées de soins

Privées de tout accès à l’extérieur, les vaches sont enfermées dans des bâtiments détériorés et insalubres, en plein courant d’air. Selon les lanceurs d’alertes, certaines d’entre elles sont blessées ou malades, et laissées sans soins : « Des veaux sont séparés de leur mère et sont enfermés dans de minuscules enclos aux barreaux métalliques, ajoute l’association. Les génisses affamées, futures vaches laitières de l’élevage, sont nourries avec de la paille jetée à même le lisier qui fait office de litière. »

« Il est urgent que les industriels de l'agroalimentaire assument leurs responsabilités sur l'ensemble de la chaîne, s’alarme Sébastien Arsac, porte-parole de L214. Une marque comme Waouh! ne peut pas se fournir auprès d'élevages aussi déplorables, où les animaux vivent, dorment et mangent sur leurs excréments, les pattes toujours humides. » 

Absence de mise aux normes

L’insalubrité de l’élevage avait pourtant déjà été pointée du doigt par les services vétérinaires, une mise en demeure ayant été publiée en mai 2022 à l’encontre de l’établissement par arrêté préfectoral. « Dix-huit mois plus tard, l’établissement n’est toujours pas aux normes », déplore l’ONG qui a déposé plainte pour sévices graves et mauvais traitements commis par un professionnel. Par la même occasion, elle a opéré un signalement auprès des services vétérinaires de la préfecture et demande la fermeture immédiate et définitive de l’établissement.

De son côté, la Fondation 30 Millions d’Amis demande que le gouvernement prenne enfin des mesures vers une sortie du modèle intensif, à la faveur d’un système plus éthique et respectueux du bien-être animal… Un souhait partagé par l’opinion publique puisque 83 % des Français interrogés souhaitent l’interdiction de l’élevage intensif (Baromètre Fondation 30 Millions d’Amis /Ifop, 2023).