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Faune

Victimes de la guerre civile, les girafes reviennent en Angola

Des girafes de Namibie ont été transférées en Angola pour repeupler l'espèce./Photo d'illustration-Adobe Stock

Quatorze girafes sont arrivées en Angola cette semaine depuis la Namibie voisine, a annoncé une organisation pour la réintroduction de l'espèce. Les girafes avaient disparu du pays à la suite de la guerre civile.

Les girafes font leur retour en Angola. 14 individus ont été transférés depuis la Namibie voisine, a annoncé une organisation qui mène campagne pour réintroduire l'espèce après des décennies de raréfaction due à la guerre civile.

Les girafes éteintes à la fin des années 90 en Angola

Les animaux graciles ont ainsi élu domicile à Iona, l'un des plus grands parcs angolais. Un parc d'une superficie de 15.200 km2 qui se situe proche de la frontière entre ces deux pays d'Afrique australe.

Ce transfert est le premier d'une série pour « restaurer et enrichir la biodiversité du parc », affirme African Parks, ONG à laquelle le prince Harry est lié et qui gère une vingtaine de parcs sur le continent.

Selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), les girafes étaient éteintes en Angola à la fin des années 1990. Elles auraient été décimées par le braconnage, jusqu'à leur réintroduction au compte-gouttes dans le sud du pays à partir de 2015. 

La girafe angolaise « a disparu localement avant les années 1980 en raison du braconnage aveugle pendant la guerre civile », selon le Namibian Journal of Environment, publication scientifique de référence. 

« Un jalon remarquable »

A la fin de la guerre civile en 2002, l'Angola a renouvelé son engagement en faveur de la conservation de la faune et de la flore. Stephanie Fennessy, cofondatrice de la Giraffe Conservation Foundation, basée en Namibie, a salué le transfert, estimant qu'en réintroduisant l'animal tacheté au cou interminable dans « son aire de répartition historique (...) nous assurons sa survie à long terme et contribuons à restaurer l'équilibre écologique ». 

Le gouvernement angolais a salué un « jalon remarquable ». L'ancienne colonie portugaise a connu près de trois décennies de guerre civile, entre son indépendance en 1975 et 2002, au prix de quelque 500.000 morts.