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Justice

Un an de prison requis contre un Espagnol qui transportait 21 animaux sauvages

Nice, 5 fév 2016 (AFP) - Lionnes, singes et caïmans en cages entassés dans une camionnette : un an de prison et 100.000 euros d'amende ont été requis vendredi devant le tribunal correctionnel de Nice à l'encontre d'un Espagnol, responsable de ce chargement.

Le prévenu, âgé de 29 ans, était absent du tribunal. Le 26 avril 2013, une brigade des douanes des Alpes-Maritimes contrôle à un péage une camionnette immatriculée en Espagne, conduite par deux chauffeurs slovaques en route vers l'Italie. Ils découvrent des cages entassées les unes contre les autres. Deux lionnes sont accolées tout au fond à trois singes terrorisés. La camionnette munie de minuscules fenêtres d'aération comprend aussi deux dingos (chiens sauvages), deux maki-vari (lémuriens), deux tortues et dix caïmans à lunette. Un python albinos mort, mesurant 4 à 5 mètres, est en outre entreposé dans un sac. Charlotte Degrave, inspectrice des douanes, constate qu'il n'y avait "pas de dispositif pour les nourrir et les abreuver" dans le véhicule ressemblant à un petit camion frigorifique. Certains animaux, notamment les trois singes, "ne s'en sont jamais remis". Ces animaux sauvages, pour certains des espèces protégées, pouvaient difficilement être vendus à des cirques ou des parcs animaliers en l'absence de documents adéquats. Ils seront confisqués et confiés à des structures d'accueil. "Les faits sont très graves", a estimé vendredi le ministère public, qui a requis un an de prison ferme avec mandat d'arrêt, afin de "dissuader ce monsieur de mettre les pieds en France". Elle a réclamé en outre 100.000 euros d'amende et une interdiction d'exercer cette activité de transport pendant quinze ans. L'homme, coupable selon elle de six infractions, risque jusqu'à trois ans de prison et 300.000 euros d'amende. L'avocat de l'Espagnol, Me Michel Tolosana, a souligné qu'il avait fourni par la suite la plupart des documents nécessaires au transport et à la traçabilité des animaux. Quant au python albinos mort, "il retournait à l'envoyeur en République tchèque, car il était arrivé mort en Espagne". "Je représente quelqu'un qui travaille, pas un trafiquant abominable", a-t-il plaidé. La décision du tribunal sera rendue le 19 février.