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Bien-être animal : 5 changements attendus en 2024

En France, chats et chiens ne pourront plus être vendus en animalerie, dès le 1er janvier 2024. / ©AdobeStock

Dès le 1er janvier, de nouvelles mesures s’appliquent pour nos 30 millions d’amis ! En France et à l’étranger, des avancées majeures pour la cause animale viennent améliorer les conditions de bien-être des animaux domestiques et sauvages. Focus sur 5 bonnes nouvelles qui marqueront l’année 2024.

Place au changement ! A partir du 1er janvier 2024, d’importantes mesures entrent en vigueur et marqueront une année de renouveau pour le bien-être animal. Animaleries françaises, fin des animaux dans les cirques portugais… 30millionsdamis.fr vous résume cinq grandes nouveautés attendues pour ces douze prochains mois.

1. Fin de la vente de chiens et chats en animalerie

C’est la mesure phare de l’année ! La loi contre la maltraitance animale du 30 novembre 2021 interdit la vente et la cession des chats et chiens en animaleries à partir du 1er janvier 2024 [L. 214-6-3 / Article 15]. S’il ne sera plus possible d’acquérir de l’un de ces animaux de compagnie dans ces établissements, ceux-ci pourront toutefois présenter les chats et chiens abandonnés à l’adoption, en partenariat avec les refuges.

Cette mesure était réclamée de longue date par les organisations de défense des animaux afin de lutter contre les achats compulsifs, desquels résultent de trop nombreux abandons. Cependant, la Fondation 30 Millions d’Amis regrette que cette interdiction ne s’applique pas à l’ensemble des animaux domestiques. Les NAC, tel que les lapins, rongeurs, poissons, oiseaux et reptiles continueront d’être vendus dans ces établissements, perpétuant le risque d’un grand nombre d’abandons. À ce titre, la Fondation réitère sa demande d’interdiction de vente de tous les animaux en animalerie. Sa pétition, adressée au ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, est toujours en ligne.

2. Le Portugal interdit les animaux sauvages dans les cirques

Victoire pour la faune sauvage ! En 2024, les cirques portugais cesseront officiellement les spectacles d’animaux. Cette nouvelle interdiction, longtemps attendue par les associations de défense animale du pays, couvrira plus de 1 100 animaux, appartenant à une quarantaine d’espèces jusqu’ici exploitées à des fins de divertissement. Cette mesure significative intervient dans le cadre de la loi portugaise pour la protection animale, adoptée en 2018. Le gouvernement avait dès lors procédé au transfert des animaux concernés vers des refuges animaliers.

À partir du 1er janvier prochain, le Portugal rejoindra une quarantaine de pays ayant banni l’usage de cette pratique jugée humiliante pour les animaux. En France, cette même mesure entrera en vigueur en 2028, à la suite de la loi du 30 novembre 2021 contre la maltraitance animale.

3. Les produits responsables de la dégradation de la biodiversité bientôt interdits en Europe

Il s’agit d’une décision historique adoptée par le Parlement européen en 2022. A partir de la fin de l’année 2024, la mise sur le marché ou l’exportation de produits ayant contribué à la déforestation après le 31 décembre 2020 sera interdite sur le marché européen. Cette restriction permettra enfin de freiner la fragmentation des habitats naturels et protégera plus favorablement les écosystèmes et les espèces mis en danger par la déforestation. « Les forêts abritent 80% de la biodiversité terrestre et les deux tiers de celle-ci sont concentrés dans les forêts tropicales », souligne l’association Canopée dans un dossier spécial déforestation. Des animaux comme l’Ara rouge, le tigre de Sumatra, l’Oran outan ou encore les jaguars sont particulièrement menacés par cette érosion de la biodiversité.

Cette nouvelle réglementation s’applique pour sept matières premières responsables à la dégradation des forêts : le cacao, le café, le caoutchouc, le soja, l’huile de palme, le bois, le bœuf, mais aussi leurs produits comme le cuir, le charbon de bois et le papier imprimé. Les entreprises concernées par le règlement européen devront revoir leur chaîne d’approvisionnement et devront faire preuve de traçabilité et de transparence pour prouver que leurs produits commercialisés n’ont pas engendré des dégradations forestières.

4. Le bien-être animal bientôt dans la Constitution belge ?

En plus de ces avancées majeures, la question du bien-être animal fera l’objet de nouveaux échanges diplomatiques, inscrits dans l’agenda 2024. À titre d’exemple, la chambre des représentants en Belgique devra se positionner sur la reconnaissance des animaux comme des « êtres sensibles » dans la Constitution belge. La Commission des Affaires Institutionnelles du Sénat, puis le Sénat à son tour, ont approuvé cette inscription en octobre et novembre derniers.

Au moins deux tiers des députés doivent désormais approuver le texte pour une adoption définitive. La Belgique deviendrait alors le quatrième État membre de l’Union européenne à attribuer un statut constitutionnel aux animaux, après le Luxembourg, l’Allemagne et la Slovénie.

5. La COP16 sur la biodiversité attendue fin 2024

La fin de l’année 2024 marquera aussi l’ouverture de la COP16 sur la biodiversité, organisée du 21 octobre au 1er novembre 2024. Deux ans auparavant, un accord historique a été conclu lors des dernières négociations en 2022 à Montréal. Au total, 190 Etats se sont engagés à préserver 30% des terres et des mers de la planète d'ici 2030.

Ces pays signataires devront présenter leurs stratégies et plans d'action nationaux pour la biodiversité, afin de prouver de leur engagement envers la conservation des espèces menacées par le changement climatique.