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Biodiversité

Pour les protéger, participez au comptage des oiseaux !

Le week-end de comptage des oiseaux est l'occasion d'observer des espèces communes telle la Mésange bleue. Le but ? Contribuer à la recherche ornithologique pour protéger l'avifaune. ©AdobeStock/Ivan

Comme chaque année au printemps, la Ligue pour la Protection des Oiseaux et le Muséum national d’Histoire naturelle organisent le week-end biannuel de comptage des oiseaux des jardins. 30millionsdamis.fr relaye cette initiative ingénieuse à la visée scientifique et invite tout un chacun à y prendre part, pour contribuer à la protection de la biodiversité !

Comptez, notez, protégez ! Pour la neuvième année consécutive, la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) et le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) incitent à observer et à compter les oiseaux, près de chez soi. Une démarche ludique mais pas moins scientifique : les données récoltées doivent permettre aux spécialistes d'évaluer la diversité des espèces et de suivre leurs populations en cette période de nidification… pour améliorer leur protection. Rendez-vous les 29 et 30 mai 2021 !

A vous de choisir le jour, l’heure et le lieu de comptage…

En pratique, il suffit d’abord de choisir un jour de comptage – le samedi 29 ou le dimanche 30 mai – et le lieu de l’observation : un jardin – privé ou public – ou tout simplement… un balcon ! Il s’agit ensuite d’observer et de noter durant une heure tous les oiseaux qui visitent ce lieu. « Le créneau horaire d’observation est libre, à vous de le choisir en privilégiant la matinée, moment où les oiseaux sont le plus actifs en cette période, précise l’association. Ne comptez pas les oiseaux observés simplement en vol. » Enfin, vient le temps de saisir vos « données » sur le site de l’Observatoire !

Vous aurez peut-être la chance d'observer le beau plumage d'un Etourneau sansonnet. ©Bastien Campistron

« En cette saison, vous pouvez espérer observer des espèces communes comme la Mésange bleue, l’Accenteur mouchet, le Pinson des arbres, mais aussi des migratrices typiquement estivales comme la Huppe fasciée, le Rougequeue à front blanc ou, bien-sûr, les hirondelles, ajoute la LPO. L’an dernier, 21 oiseaux avaient été recensés en moyenne dans les jardins participants avec en tête le Moineau domestique, le Merle noir, l’Etourneau sansonnet et la Tourterelle turque. » Et afin de distinguer au mieux les espèces observables, le site dédié met à la disposition de tous des fiches pédagogiques et des quizz ludiques ! « Si malgré cela, vous rencontrez un problème pour l’identification d’un oiseau, envoyez une photo à l’adresse de l’Observatoire – avant le 15 juin 2021, rassure l’association. Nous vous aiderons à l’identifier afin de pouvoir l’ajouter à la liste des espèces observées ce week-end ! ».

En cette saison, la Huppe fasciée peut faire son apparition dans les jardins ! ©Bastien Campistron

Un engouement marqué pour la science participative !

Fin mars 2020, le nombre de participants au comptage printanier « Confinés mais aux aguets » avait atteint un record puisque 22 000 personnes s’étaient prêtées au jeu ! Grâce à cet engouement lié au confinement, un million et demi d’observations d’oiseaux avaient été recensées, à travers la France, sur le site de l’Observatoire des oiseaux des jardins. « Nous encourageons les Français à poursuivre cet élan de curiosité envers la nature de proximité et à rester fidèles tous les ans aux rendez-vous du comptage national des oiseaux de jardins pour contribuer à la connaissance et la protection de la biodiversité », invite la LPO.

Et pour cause, les données issues des sciences participatives sont régulièrement utilisées pour la recherche ornithologique. Ainsi, grâce aux observations recueillies par l’Observatoire, il est désormais prouvé que le fait de disposer de la nourriture pour oiseaux dans les jardins contribue grandement à leur conservation, notamment dans les zones agricoles intensives où les graines naturelles manquent en hiver. De la même manière, le jeu collaboratif et scientifique « BirdLab » a démontré en 2020 que la Perruche à collier – présente dans les capitales européennes depuis les années 1970 – ne concurrençait pas – ou très peu – les espèces locales dans leur recherche de nourriture. Alors, les 29 et 30 mai 2021… tous aux aguets pour aider l’avifaune !