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Débat

La révision de la directive suscite la déception

La révision de la directive suscite la déception

Une révision d’une directive européenne censée améliorer la condition des animaux utilisés à des fins expérimentales est jugée très insuffisante par les associations de protection animale, à l’instar de la Fondation 30 Millions d’Amis.

Une révision d’une directive européenne censée améliorer la condition des animaux utilisés à des fins expérimentales est jugée très insuffisante par les associations de protection animale, à l’instar de la Fondation 30 Millions d’Amis. La révision de la directive suscite la déceptionEn Europe, l’expérimentation animale est encadrée par une réglementation qui a évolué au 1er janvier 2013 : la Directive 2010/63/UE du 22 septembre 2010 relative à la protection des animaux utilisés à des fins scientifiques vient d’être transposée en droit français. Ce long texte de 47 pages adopte de « nouvelles règles européennes plus strictes sur l’expérimentation animale », qui se veulent plus drastiques que les dispositions prévues jusqu’alors. Pour autant, les défenseurs des animaux - qui luttent pour l’adoption de méthodes substitutives - trouvent ces nouvelles dispositions très loin d’être satisfaisantes : « Nous n’avons malheureusement pas été consultés, ni aucune autre association de protection du bien-être animal, précise Arnaud Gavard, porte-parole de Pro Anima*. Nous souhaitions être auditionnés en tant qu’experts ». « Un texte ambigu » Parmi les avancées, l’introduction d’un comité d’éthique dans chaque établissement pratiquant des tests sur les animaux. Une excellente mesure qu’il convient néanmoins de relativiser : « C’est très ambigu car la directive ne définit pas avec précision les autorités compétentes, poursuit Arnaud Gavard. Or, on sait que parmi celles-ci peuvent très bien se retrouver des personnes à la fois juges et parties ».
Et de nombreuses autres mesures souffrent d’un manque de précision identique. Par exemple, si des contrôles sont prévus, ils concerneront seulement « au moins un tiers des établissements » chaque année. « Si certaines avancées sont notables, il paraît extrêmement difficile, avec aussi peu de contrôles, de vérifier leur bonne application », explique le porte-parole de Pro Anima. La directive s’accompagne en outre de multiples dérogations aux contours souvent flous : « Les animaux proviennent en priorité d’animaux de laboratoire élevés en captivité et n’incluent pas, sauf dérogation justifiée par l’objectif de l’essai, des animaux sauvages ou errants, des animaux d’espèces menacées », indique le texte. Pré-validation en cours Si le principe retenu est celui de limiter autant que possible les essais sur les animaux en appliquant la stratégie des « 3R » - « Remplacer » les essais sur animaux vivants, « Réduire » le nombre d’animaux par essai, « Raffiner » (c’est-à-dire améliorer) les essais en adoptant des protocoles les moins douloureux possibles - des voix s’élèvent pour dénoncer une avancée déjà adoptée... en 1986 ! Pour Arnaud Gavard, « il faut à présent évoluer et ne plus prévoir l’utilisation des animaux à des fins expérimentales ». Et substituer progressivement les tests in-vitro et in-silico (tests sur cellules humaines, logiciels informatiques) aux tests sur animaux. L’expert reconnaît cependant un encadrement plus strict des autorisations des expériences, bien que celles-ci ne concernent pas les projets examinés avant le 1er janvier.  La Fondation 30 Millions d'Amis et Pro-Anima ont participé à l'élaboration et à l'affinement de VALITOX, une méthode pouvant se substituer efficacement aux tests sur animaux,  se fondant sur le principe qu'aucune espèce vivant sur terre n'est identique à une autre espèce d’un point de vue biologique. Se référer aux réactions d'une souris ou d'un chimpanzé pour extrapoler les réactions que certaines molécules auraient sur l'homme est donc une erreur. Chaque année, 12 millions d’animaux sont sacrifiés dans les laboratoires européens au nom de la recherche scientifique. La révision de la directive ne changera malheureusement ni leur souffrance ni ce nombre.

*Pro Anima est un comité scientifique pour la promotion des méthodes substitutives à l'expérimentation animale

Photo : © BUAV

Commenter

  1. chatchien 09/01/2013 à 00:23:44

    j'espére que touts ces idiots qui font cela sur les animaux ont honte sur eux, et que cela leur donne conscience de la merde qu'ils font.
  2. Dominique68 08/01/2013 à 14:13:03

    Bonjour,

     

    Toujours aussi PITOYABLE !!!!

     

    Pauvre humains, Dieu que je vous plains !!! La recherche a bon dos !!!!

     

    Respectueusement Votre,

     

    Dominique68( à la cause de la protection animale).

     

  3. chatchien 08/01/2013 à 00:23:02

    BREF tout ça pour rien,ce siécle est définitivement celui de la honte sans nom.

    Pauvre de nous

  4. marie-christine 07/01/2013 à 17:49:54

    Ces expériences devraient être complètement supprimées et interdites ! L'espèce humaine pourrait très bien s'en passer.
  5. anonyme 07/01/2013 à 15:04:35

    GROSSE COLERE

    1. F**k l'Europe, p..... autoritaire, et ses directives MORTELLES pour les animaux comme pour les hommes.

    2. L'évolution de la société, je me trompe ou bien c'est synonyme d'avancée, d'amélioration, de progrès ? Parce que depuis plusieurs décennies il me semble qu'on l'on régresse, que l'on recule, que l'on stagne.

    3. Si l'intelligence de l'homme a des limites, la connerie, elle, n'en n'a pas !

    Ras le bol de lire et d'entendre toutes ces ignominies, ces inepsies, ces incohérences, de la part d'institutions qui n'ont qu'un seul but, un seul : le pouvoir, la puissance, l'argent.

    Mais comme on n'est pas que des crétins, des pantins que l'on peut manipuler, on peut se rebiffer et aussi faire les bons choix : lire attentivement les étiquettes sur les produits cosmétiques par exemple, et s'il n'y a pas la mention "non testé sur les animaux", on n'achète pas ! ou on achète bio, ce n'est pas plus cher, voire beaucoup moins cher, qu'en parapharmacie.

    Enfin c'est valable pour les cosmétiques, pour le reste, je n'ai pas de parade... juste l'espoir qu'on soit nombreux à faire entendre notre voix pour que ça change. Et écrire un post, s'exprimer, ce n'est pas superflu ni vain. Et ça soulage... (on les aura un jour !)