Victime de maltraitance, Bouboule avait été secouru par les bénévoles du refuge de Saint-Roch (13), il y a 10 ans. Après de longues années en box, l’animal a enfin été adopté… pour son plus grand bonheur.
Il n’est jamais trop tard pour profiter d’une vie sereine. À 14 ans, Bouboule peut en témoigner. Appartenant à une personne sans domicile fixe, l’animal avait subi de nombreux coups avant son sauvetage, il y a 10 ans.
Recueilli par le refuge de Saint-Roch (13), l’animal avait été soigné et choyé par le personnel. Malheureusement, l’adoption tant espérée n’est jamais arrivée et Bouboule a attendu… 10 ans avant l’heureux dénouement. Début 2024, Gisèle (68 ans), qui a « toujours vécu avec des chiens », cherche une belle âme à sauver. En consultant le site du refuge, elle tombe sur l’histoire de Bouboule.
« C’était déchirant, s’émeut-elle. 14 ans, 3 pattes… Ce chien n’a clairement pas eu une vie facile. Je me suis dit qu’il ne serait jamais adopté. Et puis moi, je bouge moins, je voyage moins. Ça me convenait parfaitement. Alors j’y suis allée ! » Le premier contact avec Bouboule se déroule au mieux. Gisèle se décide alors d’offrir une belle retraite au doyen. « Je voulais vraiment sortir un chien d’une situation compliquée, souligne l’adoptante. Lui donner un peu de vie. Et avec moi, il est très libre ».
À la grande surprise des bénévoles qui ont été « très bienveillantes avec lui », les premiers pas de Bouboule dans son nouveau foyer sont idéaux. « Ce chien revit, sourit Gisèle. Il aime la mer, la campagne… Je lui ai même acheté un petit charriot pour le ménager avec ses 3 pattes. Il est très calme. Je n’ai vraiment aucun souci. Je crois qu’il est juste content de découvrir la vie ».
Bouboule apprécie particulièrement les promenades sur la plage./DR
Cette adoption a été largement favorisée par l’Opération Doyens de la Fondation 30 Millions d’Amis. Cette initiative permet le remboursement des frais vétérinaires éventuels à hauteur de 800 euros pour les chiens et les chats de plus de 10 ans. « C’est une idée géniale pour les vieux toutous, se satisfait Gisèle. Il faut vraiment que cette action soit mise en avant dans les refuge. Car, si les gens sont réticents à adopter un vieux chien, c’est justement pour les frais vétérinaires. Ça peut en sauver quelques uns ». En tout cas, cela a permis à Gisèle et Bouboule de faire un bout de chemin ensemble.
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