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Des chats à louer ? L’initiative suscite l’indignation au Japon

Une entreprise proposant "des chats à volonté" est au cœur d'une grosse polémique au Japon./Photo d'illustration-Adobe Stock

Une entreprise nippone a proposé un service d’abonnement et de location de chats, au motif de désengorger les refuges. Face à l’ire des associations de protection animale, elle a suspendu le dispositif. 30millionsdamis.fr a recueilli le témoignage d’opposants farouches au projet.

Une demande en ligne, une trentaine d’euros par an… et le chat est à vous ! Cela vous choque ? C’est normal ! À Tokyo (Japon), la société « Noraneko Bank » a été épinglée pour avoir proposé ce service d’abonnement et de location de chats à des particuliers.

« Chats à volonté »

Baptisé « Neko Hodai » (que l’on pourrait traduire par chats à volonté, NDLR), ce projet est destiné à « trouver un foyer pour des chats abandonnés ». Pour la somme de 380 yens par mois (2,69€), le client peut récupérer un félin d’un « refuge affilié ». L’abonnement comprend la location de l’animal et la prise en charge des frais vétérinaires.

Si l’initiative de trouver une famille à des chats de refuge est louable, le procédé n’est absolument pas passé : le concept même de location a déclenché une salve de critiques dans le pays du soleil levant. Plusieurs personnalités publiques nippones y ont notamment vu une « objetisation » des animaux.

« Honte », « buzz »… L’entreprise pointée du doigt

« C’est une honte, s’est notamment insurgé Ishikawa Taiga, membre du Parti démocrate (CDP). Un abonnement pour des vies... » De leur côté, les associations de protection animales tokyoïtes ont également condamné ce principe : « La loi japonaise de protection animale impose à un adoptant de prendre soin de l’animal jusqu’à la fin de sa vie, rappelle Aki Takahashi, responsable de l’association Chibawan, joint par 30millionsdamis.fr. L’idée qu’une personne puisse retourner un animal va, en soi, déjà contre la loi. »

Autre « problème moral évident » : « Que faire si une personne est violente envers l’animal, interroge Aki Takahashi. Que se passe-t-il si la vie de l’animal est menacée ou s’il est malade ? 380 yens, ça ne va rien couvrir du tout. Cette compagnie a visiblement cherché à faire du profit… et du buzz ! »

Le service suspendu (pour l’instant)

Face au tollé, Noraneko Bank a suspendu son service et pense à le relancer sous une autre forme. Prétextant « des inscriptions bien plus nombreuses que prévu », la compagnie se défend sur son site web : « Nous reconnaissons et comprenons l'obligation de soins à vie stipulée dans la loi sur le bien-être et la gestion des animaux, écrit la société dans une foire à questions. Lorsque vous élevez un animal, il va de soi que vous en assumez la responsabilité jusqu'à la fin. Le souhait de notre entreprise est de fonctionner comme un moyen d’accueil pour les chats abandonnés et de contribuer aux soins tout au long de leur vie ».

L’association Chibawan rappelle « qu’il y a de bien meilleures façons d’adopter un animal » et espère que les gens « sont au courant qu’ils peuvent aider les animaux sans foyer autrement ». « Il faut rappeler que les animaux ne sont pas des biens, ils sont des êtres aussi précieux que les humains, rappelle Aki Takahashi. Les associations, comme la nôtre, sont bien plus habilitées à prendre soin de ces animaux et de les diriger vers des familles responsables ».

Commenter

  1. wendie06 11/01/2023 à 19:52:42

    Il n'existe pas de famille d'accueil au Japon comme en France où le chat reste sous le protection de l'association ou du refuge et la famille par son beau geste désengorge les refuges ? 

  2. pouguy 11/01/2023 à 19:07:26

    n'importe quoi, j'espère que ça ne viendra pas chez nos cette c******* (pardon du mot)

  3. nous pour eux 11/01/2023 à 13:19:54

    OUI tout à fait, il y a de bien meilleures façons d’adopter un animal. Inadmissible !