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Législation

Italie: des ONG dénoncent un amendement permettant l'abattage d'animaux sauvages dans les zones interdites à la chasse

En Italie, un amendement au budget 2023 autorise la chasse dans les zones protégées. ©Adobestock.

La commission du budget de la chambre des députés italienne a approuvé cette semaine un amendement au budget permettant le prélèvement de sangliers dans les zones normalement interdites à la chasse comme les villes ou les zones protégées. Les ONG italiennes s'indignent.

Des associations italiennes de défense des animaux ont exprimé mercredi leur indignation après que le législateur italien ait approuvé un amendement au budget 2023, proposé par le parti d'extrême droite Fratelli d'Italia du Premier ministre Giorgia Meloni, qui sera soumis à un vote avant la fin de l'année.

Cet amendement permet l'abattage des animaux sauvages afin de protéger la circulation automobile dans les zones protégées normalement interdites à la chasse, y compris les villes ou les réserves naturelles, selon les médias. Fratelli d'Italia soutient qu'il ne s'agit pas de "permettre une chasse aveugle" mais un "abattage sélectif", et affirme que les sangliers divaguant dans les espaces publics sont dangereux pour les citoyens et les automobilistes, en plus du risque de propagation de la peste porcine.

Vers des "tueries aveugles" d'espèces protégées, dont les loups?

Les estimations évaluent à deux millions le nombre de sangliers dans le pays. "Le seul moyen de contenir leur expansion est l'abattage", a déclaré Marta Farolfi, députée de la formation d'extrême droite. Les groupes de défense des animaux estiment pour leur part que cette mesure induit une déréglementation des plans d'abattage, en autorisant les prélèvements de sangliers jusques dans les zones et périodes normalement interdites à la chasse, et ouvre ainsi la voie aux prélèvements d'espèces protégées, comme les loups. Les associations soulignent aussi qu'il est choquant que les chasseurs puissent participer à ces campagnes de prélèvements, et non les seuls officiers de police et gardes-chasses normalement employés pour le faire. "Cette approbation scandaleuse inaugure une nouvelle saison de massacres", a déclaré Massimo Vitturi, de l'association LAV pour les droits des animaux. L'Organisation internationale italienne pour la protection des animaux (OIPA) a quant à elle estimé que cette mesure pourrait ouvrir la voie à des "tueries aveugles d'animaux sauvages". (Avec AFP)