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Débat

La cruauté animale a-t-elle sa place sur les réseaux sociaux ?

Photo : © Fondation 30 Millions d'Amis

Récemment, Facebook a refusé de retirer la vidéo d’un chat brûlé vif, suscitant l’indignation des internautes et relançant la polémique sur la diffusion de tels contenus sur les réseaux sociaux. Des vidéos et des photos qui néanmoins, permettent parfois d’identifier et de retrouver les coupables. 30millionsdamis.fr revient sur un débat qui divise, y compris parmi les défenseurs des animaux.

  • Facebook a récemment refusé de censurer une vidéo insoutenable montrant un chat brûlé vif
  • Une décision qui a soulevé de nombreuses protestations de la part des internautes 
  • Ces vidéos choquantes constituent parfois des preuves et permettent d'identifier les coupables
Un chien pris au piège dans une machine à laver à Hong-Kong, un chat jeté contre le mur à Marseille, un chiot jeté d’un pont en Slovénie... Toutes ces affaires ont un point commun : elles ont été filmées et les séquences ont été postées sur Internet. Des vidéos insoutenables, en général rapidement retirées de la Toile, mais souvent repostées immédiatement après. Récemment, comme le soulève le site Planet.fr, l’un des plus grands réseaux sociaux a refusé de censurer un contenu particulièrement choquant : un chaton aspergé d'essence, agonisant, brûlé vif par un adolescent. La réponse de Facebook est sans ambiguïté : « Le contenu ne contrevient pas au règlement de notre site ». « Les gens sont sur notre réseau social pour partager les expériences du monde qui les entoure [...] si cette vidéo avait été postée avec un commentaire sadique, nous aurions supprimé cette publication » explique un représentant de Facebook dans les colonnes du Daily Mail.

Pression des internautes

Une position étonnante à plus d’un titre. Le réseau social fondé par Mark Zuckerberg a déjà, dans le passé, censuré des contenus, mais jamais ceux mettant en scène des actes de maltraitance commis sur des animaux. Pourtant, comme le rappelle le site Kombini, l’article 7 de la Déclaration des droits et responsabilités de Facebook interdit les « contenus incitant à la haine ou à la violence, menaçants, à caractère pornographique ou contenant de la nudité ou de la violence gratuite ». En dépit de ces règles, c’est à chaque fois la mobilisation des internautes qui a eu raison du plus grand réseau social. En juillet 2014, Facebook a supprimé - sous la pression des pétitions - les photos postées par une jeune Américaine qui s’adonne à la chasse aux animaux exotiques, précisant que les images incriminées étaient « sadiques » et qu’elles « célébraient la violence ». Aux côtés de la jeune femme souriante, des cadavres de léopard, lion, rhinocéros et zèbre, qui ont révolté les défenseurs des animaux.
 
Sont interdits les « contenus incitant à la haine ou à la violence, [...] ou contenant de la violence gratuite » Facebook

Vidéo utilisée comme preuve

Paradoxalement, c’est grâce à de tels clichés et vidéos que les tortionnaires d’animaux sont quelques fois retrouvés et identifiés. Ainsi, Farid, le jeune homme qui « s’amusait » à lancer un chat contre un mur dans la cité phocéenne, a pu être arrêté grâce à la séquence vidéo qu’il avait postée lui-même sur son profil Facebook. Les internautes se sont grandement mobilisés pour que ce délinquant notoire soit rapidement convoqué par les autorités. La vidéo a par ailleurs été utilisée au tribunal comme preuve. La gendarmerie nationale avait quant à elle remercié les internautes sur son compte officiel Twitter, qui en s’emparant de ce fait divers, se sont transformés en redoutables enquêteurs.
Dès lors, le débat s’instaure entre ceux qui sont favorables à ce que ce type de contenu ne soit pas censuré et les autres qui y sont farouchement opposés. Pour Amalia, membre de la communauté 30 Millions d‘Amis sur Facebook, « ces vidéos donnent malheureusement des idées à certains, qui cherchent avant tout le buzz et la surenchère ». Quant à Yves, autre sympathisant de la cause animale, ces vidéos sont avant tout des témoignages essentiels « pour les animaux qui n’ont pas la parole et qui ne peuvent dire combien ils souffrent ».  Et vous, pensez-vous que la cruauté animale a sa place sur les réseaux sociaux ? Donnez votre avis en laissant un commentaire.

Commenter

  1. launiko 10/02/2015 à 22:31:12

    Je pense qu'il faut supprimer ses vidéos car justement ses ça qui veulent! Sa peut aussi donner des idées aux autres!

    Je pense que facebook doit signaler (ou d'autres internautes) la vidéo, l'enregistrer et ensuite la supprimer comme sa il sont aussi les preuves!

    Sa serai une vidéo d'un humain tuant ou maltraitant je suis sûre que la vidéo aurait était enlever de suite!

    Si j'avais tout ses s.... en face de moi j"hésiterai pas à leurs réserver le même sort! 

  2. maoga@live.fr 18/11/2014 à 16:18:56

    oui oui et oui car c'est le seul moyen que les gens voient la réalité, et grace aux partages ont a réussi à retrouver des salopards, donc même si c'est pour en sauver une petite poignée, moi je préfère pourrir mon mur de telles images plutôt que de fermer les yeux !!! et pour ce qui concerne les enfants, ils n'ont pas à avoir un compte faceebook trop jeune ou alors avec controle des parents qui peuvent faire pour que ces images n'arrivent pas sur les murs de leurs enfants !!! mais pour les animaux, nous sommes leurs seules paroles et tous les moyens sont bons pour tenter d'en sauver !!!

  3. Chaource 26/10/2014 à 11:08:52

    Effectivement il faut absolument interdire toutes diffusion d'actes de violence et d'incitation à la haine. Pour la simple et bonne raison que le seul but de ces "fous délinquants" est d'être vu par tous, de choquer les âmes sensibles ou d'être applaudis par certains. Ne banalisons pas la violence. La violence et la haine engendre la violence et la haine. Stoppons ce cercle viscieux en incitant les pouvoirs publics à faire respecter les lois en vigueur... Ce sera déjà bien!

  4. HommeEstAnimal 25/10/2014 à 11:10:44

    Dans le principe, ses vidéos ne devraient pas avoir leur place sur la toile. Mais si les tortionnaires sont suffisamment bête en plus d'être ignoble, laissons les faire afin de pouvoir les retrouver et les punir sévèrement.

  5. Etoiles du soir 20/10/2014 à 18:53:33

    Cela ne m'étonne même pas ! Biensûr qu'ils n'allaient pas la suprimer. Pourquoi? Parce que ça fait le buzz et ça rapporte gros ! Tout les défenseurs de la cause animale qui sont choqué, vont forcément montrer le mécontentement grâce aux commentaires, partage... Et c'est ça qu'ils veulent ! Les gens sont prêt à TOUT pour être connu ! 

    Le monde devient n'importe quoi ! Les humains sont des monstres !!!!! 

  6. phoenix35 13/10/2014 à 15:04:28

    De tels contenus devraient être interdits, mais les auteurs de ces actes de cruauté devraient également être poursuivis et fermement condamnés. Cela ne suffit pas de censurer la vidéo, il faut agir ensuite !

    Comme par exemple aux Etats-Unis, où 2 jeunes filles ont torturé une petite tortue.

    Les deux tortionnaires, après avoir posté la vidéo sur leur page facebook, ont pu être identifiés, arrêtés et condamnés.

  7. jakmonpote 11/10/2014 à 01:20:35

    Pour moi, dans réseaux sociaux il y a le mot social et sa définition : qui concerne l'amélioration de la condition des classes les moins favorisées donc les vidéos montrant la cruauté humaine perpétré sur des animaux n'ont rien à faire sur ces réseaux !!! 

  8. e.leclair@voila.fr 10/10/2014 à 22:58:03

    Bonjour

    Je tenais vous faire part d'une triste histoire qui est arrivée cet été à un petit chien avec son maître qui se promener dans une forêt dans les Vosges un monstre le mot est faible qui a tirée sur une patte d'un petit chien et lui a fait exploser ,et il a prit la fuite.Le petit chien risque de perdre sa patte et que la gendarmerie bouge mène son enquête et que justice soit faite 

    J'aimerai que cette sordide affaire soit prise au sérieux et que on attrape la personne concernée car aparament on connais ce monstre et que il soit condamné 

  9. goodnat 10/10/2014 à 16:24:06

    De tels contenus devraient être interdits.

    Car, comme vous le dîtes, même s'ils peuvent parfois permettre d'arrêter des coupables, ils incitent certains internautes à faire de même, voire pire.

    Les contenus relatifs à des violences sur des êtres humains sont interdits, et nul n'envisage qu'ils ne le soient pas afin d'identifier les coupables.

    Pourquoi serait-ce différent pour les violences commises sur des animaux ?!

    Ce qui est sûr c'est que Facebook semble peu sensible à la cause animale ..

  10. nougatine01 10/10/2014 à 14:11:08

    NON absolument pas sa place sur Facebook ou n'importe quel réseau

    L'un voudra faire mieux que l'autre et la torture ira crescendo ; la dénonciation aux autorités, avec ce que cela peut comporter, est le seul moyen ! taper au porte monnaie de ces gens

    Odieux, barbare