« Au sol, il n’aurait pas survécu Â»

Si les centres de soins pour la faune sauvage mettent régulièrement en garde les promeneurs contre le dénichage passif des juvnéniles, cette fois, le "ramassage" du bébé rapace était indispensable. « Il fallait le récupérer pour plusieurs raisons : le nid n'était malheureusement pas accessible, et les parents ne se sont pas montrés sur le secteur, confirme Hugo Perez, responsable communication d’Hegalaldia, joint par 30millionsdamis.fr. Au sol, il n'aurait pas survécu Â». 

C’est pourquoi, lorsqu’un oisillon se retrouve au sol, il est indispensable de surveiller les alentours. La plupart du temps, le petit n’est pas en détresse : il suffit alors de le reposer dans son nid – si ce dernier est accessible – à l’abri des prédateurs. « Le juvénile poussera des cris et avertira ses parents pour qu’ils continuent de le nourrir Â», précise l’association CHENE. « Pour ne pas soustraire un animal à ses parents, toujours observer avant d’agir Â», confirme de son côté Jean-François Courreau, Président de l’association Faune Alfort.

Relâché grâce à une « volière mobile Â»

Que l’on se rassure : grâce au dévouement des soigneurs, l’oiseau est aujourd’hui sain et sauf ! « Il se porte bien : il a été relâché dans notre volière mobile qui permet de remettre en liberté les jeunes oiseaux sur un secteur spécifique, se réjouit H. Perez. L'intérêt de cette volière est de continuer à nourrir les jeunes, et de réduire au fur et à mesure les quantités de nourriture Â». Grâce à ce relâcher progressif, les jeunes oiseaux prennent leur indépendance petit-à-petit. « Cela évite un retour trop direct dans le milieu naturel, ajoute le responsable communication. En ce moment, le jeune faucon est donc avec d'autres congénères et commence à prendre son indépendance Â». Lorsqu’elles sont installées sur une parcelle agricole, ces volières mobiles permettent aussi de profiter de l’utilité écologique des rapaces qui participent à la régulation des rongeurs.

 Â« Nous remercions le vacancier qui a fait une bonne action en sauvant cette espèce protégée Â», conclut la gendarmerie de Haute-Garonne. Vie humaine, vie animale… chaque vie compte !