Fondation 30 Millions d'Amis

Fondation 30 Millions d'Amis
Faites un donFaire un don

La Ferme des Aubris

La Ferme des Aubris, un havre de paix pour les équidés maltraités ou abandonnés

Le refuge de la Tuilerie

Refuge "la Tuilerie" un havre de paix pour les animaux sortis de l'enfer

 €

Votre don ne vous coûte que
XXX après réduction fiscale

Législation

Inadmissible recul du ministre de l’Agriculture sur la fin de l’élevage des poules en cages

Les poules en cages subissent l'enfermement et la promiscuité, qui leur causent de graves problèmes de santé et de comportement. ©L214 Éthique & Animaux

La fin des cages pour les poules pondeuses était arrivée en tête de la consultation publique des États généraux de l’Alimentation (EGA) et un amendement devait interdire tout bâtiment – nouveau ou réaménagé – d’élevage de poules en cage. Pourtant, 8 ONG de protection animale, dont la Fondation 30 Millions d’Amis, ont reçu un courrier du cabinet de Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture, qui entérine sur ce dossier un recul inadmissible. Elles en appellent au président de la République et lui demandent de faire respecter ses engagements de campagne.

Un sombre signal, traduisant un manque de volonté politique du gouvernement… Alors qu’en octobre 2019, les députés introduisaient un amendement dans la loi Egalim (art. 68) interdisant tout bâtiment nouveau ou réaménagé d’élevage de poules en cage (art. L214-11, code rural), le cabinet du Ministre de l’agriculture a fait parvenir à 8 ONG de protection animale – dont la Fondation 30 Millions d’Amis – une lettre qui annonce un recul inacceptable. Didier Guillaume souhaite en effet circonscrire la notion de « bâtiment réaménagé » aux bâtiments qui augmentent leur surface de production en cage. Autrement dit, un bâtiment d’élevage en cage existant peut être entièrement rénové à l’identique… et les cages demeurer pour 20 ans !

L’incohérence manifeste du dispositif

Si les investissements lourds qui ont pu être faits pour la mise en place de nouvelles cages en 2012 sont une des principales raisons invoquées pour justifier les délais – nécessaires – pour une transition progressive hors cage, la première chose à faire est bien d’empêcher tout nouvel investissement dans ces systèmes ! C’était le sens de l’article 68 de la loi EGAlim. Quelle cohérence peut-il y avoir à interdire à un éleveur d’installer un nouveau bâtiment de cages, mais de permettre à un éleveur qui dispose déjà d’un bâtiment de pouvoir refaire l’entièreté de son installation avec de nouvelles cages ? En outre, Didier Guillaume décide de ne plus passer par un décret d’application, mais par une discrète instruction aux services : un tour de passe-passe !

Alors que le Président et le ministre de l’Agriculture affichent une ambition forte « d’accélérer la transition vers un mode d’élevage alternatif », une telle volte-face semble incompréhensible. Les Français sont aujourd’hui majoritairement favorables à l’interdiction de l’élevage en cage. Ils s’opposent, avec les autres européens, à ce mode de production, comme le démontre le succès de l’Initiative Citoyenne Européenne contre les cages, portée par une coalition de plus de 170 ONG (dont la Fondation 30 Millions d’Amis) qui s’est clôturée le 11 septembre 2019 avec plus de 1,5 millions de signatures, dont plus de 105 000 en France.

Un engagement réitéré par le Président, pourtant remis en cause

Pour rappel, lors de sa campagne présidentielle, Emmanuel Macron s’était engagé à « faire disparaitre l’élevage en batterie des poules pondeuses au profit des élevages alternatifs ». Lors de son discours de Rungis, à mi-parcours des Etats Généraux de l’Alimentation, il a réitéré en partie cet engagement en s’engageant à ce que « les œufs vendus aux consommateurs ne seraient issus que d’élevages en plein air d’ici 2022. » L’adresse faite aux défenseurs des animaux est de mauvais augure et obère les promesses d’annonces « fortes » sur le bien-être animal, maintes fois brandies ces derniers mois par le ministre de l’Agriculture…

Les ONG protectrices des animaux en appellent au Président et lui demandent d’intervenir et faire respecter ses engagements lors des annonces attendues sur le bien-être animal.

Commenter

  1. phoenix35 02/12/2019 à 20:25:10

    C'est vraiment honteux !!

    Mais je ne suis pas surpris, venant de la part de nos politiques pourris et verreux...

    Ils se moquent completement du bien-etre animal !!

     

  2. geopierand@orange.fr 29/11/2019 à 15:25:46

    Ceux qui ont fait confiance aveuglément à Macron et l'ont choisi comme président, n'ont qu'à s'en mordre les doigts. Ils ne se sont pas rendu compte qu'ils ont voté pour un homme qui n'en avait royalement rien à foutre de la défense de la cause et de la détresse animales, allant même jusqu'à réduire de moitié la redevance payée par les chasseurs pour se faire l'ami de ce lobby puissant favorable à sa future réélection. En somme, sa façon de considérer l'écologie !

  3. skippy17 28/11/2019 à 18:16:23

    nous avons affaire avec un ministre de l'agriculture le plus incompétent de tous les temps, copain des chasseurs et des organisations de corridas, des agriculteurs industriels ... pitoyable, la république n'est plus en marche mais en marche arrière, des arrivistes uniquement intéressés par leurs intérêts et leurs amis des lobbys.

  4. npagnard@gmail.com 28/11/2019 à 15:49:25

    Qu'attendre d'un ministre qui aime les corridas ? Rien. Ce monsieur n'en a que faire des animaux. Ce n'est pas demain la veille, malheureusement, que quelque chose changera en France en ce qui concerne les animaux. C'est lamentable ! 

  5. france31 28/11/2019 à 09:37:10

    ce ministre de l'agriculture n'a aucune empathie pour les animaux ! les poules en cage il s'en fout complètement! rien que le fait de se montrer souriant à une corrida permet de cerner ce personnage

  6. BABABIBI 27/11/2019 à 21:55:58

    De la politique pourrie, de l'électoralisme pourri, les lobbies garantissent son élection pourquoi s'emm... der avec le sort des animaux. Courage ? C'est un modèle ce Ministre !

  7. moliktania 27/11/2019 à 20:13:28

     c est honteux ce que font nos politiques pour les animaux mais aussi pour les humains quand je vois ces pauvres poules moi qui en ai qui sont super heureuses en liberte avec de bonnes soupes elles me font vraiment de la peine le blanc tout autour de leurs yeux prouvent qu elles sont mal alimentees et qu elles ne voient pas la lumiere quand on les achete elles sont comme ça les miennes qui vivent dehors au soleil en pleine lumiere avec des complements alimentaires pour recuperer ce qu elles viennent de vivre  mettent au moins 3 semaines pour avoir de la coloration autour des yeux

  8. isagnes 27/11/2019 à 20:09:27

    ce ministre est décidemment un incapable dans tous les domaines , non content d'assister à une corrida .. malgré le tolé que cela avait provoqué , il méprise la cause animale dans ce refus pourquoi !! , et macron et ses belles promesses qui  laisse faire . Tous ces politiques sont méprisables , seul le lobbing les intéresse 

  9. pouguy 27/11/2019 à 18:47:34

    qu'est ce que c'est que ce ministre ? c'est bien du macroniste un coup on avance et tout de suite on recule, comment peut-il laisser des poules dans ces conditions, j'appelle ça de l'esclavage (que je croyais aboli) animal, si on faisait pareil pour les humains ? là nos imcompétents ne seraient pas du meme avis, qu'ils ne s'étonnent pas après si les français ne vont pas voter quand on voit le boulot qu'ils font comme celui là en abandonnant les animaux à leur élevage ingrat et surtout pas écologique du tout

  10. ramakuzhou@gmail.com 27/11/2019 à 18:33:45

    C'est le ministre et son "patron" qu'il faut mettre en cage! Et, alors, il y en a qui disent qu'ils "entendent" la population ... qui, elle, est contre ses cages ! Votons-les "out" le plus vite possible !