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Justice

Un éleveur de Haute-Saône condamné pour avoir maltraité ses bovins

Le tribunal correctionnel de Lure (Haute-Saône) a condamné vendredi un éleveur à deux mois de prison avec sursis et à l'interdiction de détenir un animal, pour avoir maltraité pendant six ans son troupeau de bovins, dont plusieurs ont eu un oeil crevé et la queue brisée.

BESANÇON, 26 juin 2009 (AFP) - Le tribunal correctionnel de Lure (Haute-Saône) a condamné vendredi un éleveur à deux mois de prison avec sursis et à l'interdiction de détenir un animal, pour avoir maltraité pendant six ans son troupeau de bovins, dont plusieurs ont eu un oeil crevé et la queue brisée. Le prévenu, un éleveur de Mignavilliers (Haute-Saône) âgé de 49 ans, a été condamné pour "sévices graves et privation de soins", à l'interdiction définitive de détenir un animal. Son troupeau lui a retiré. A l'occasion de plusieurs contrôles entre 2003 et 2009, les services vétérinaires ont constaté des problèmes de maltraitance et de malnutrition au sein de son troupeau de 26 bovins, a indiqué Me Eric-Denis Ferré, l'avocat parisien de la Société protectrice des animaux (SPA), partie civile. Plusieurs bêtes, toutes très maigres, avaient un oeil crevé, la queue cassée et présentaient des blessures provoquées par des coups. Une vache avait la queue coupée et trois taurillons présentaient une croissance anormale, a ajouté Me Ferré. L'éleveur a avoué aux enquêteurs, sur un ton monotone et sans remords, qu'il avait pour habitude de tordre la queue des vaches pour les faire avancer, au risque de les briser. Par ailleurs, il a expliqué qu'il enfonçait les doigts dans les yeux des animaux afin de les faire bouger, a précisé Me Patrice Belli, le collaborateur de Me Ferré présent à l'audience. "L'important pour la SPA, c'est que cet homme n'ait plus accès à un animal. Ce jugement me semble normal et modéré", a déclaré Me Belli, dénonçant des faits "innommables pour un éleveur qui vit quotidiennement avec ses bêtes". L'élevage était en difficulté et ne vendait plus de lait, celui-ci étant impropre à la consommation.En l'absence du prévenu lors de l'audience du 12 juin, le procureur avait requis un an d'emprisonnement avec sursis et l'interdiction de détenir un animal.