©DR

Les enquêteurs de la Fondation 30 Millions d’Amis poursuivent leurs recherches et parviennent à trouver la nouvelle adresse de l’ailurophile, à Barrême (04), en décembre 2023. « Nous avons repris contact avec elle et nous avons alerté la mairie. Sa nouvelle propriétaire ignorait qu’elle détenait autant d’animaux ! », avance l’enquêtrice. Entre-temps, le nombre de félins diminue. La quadragénaire a confié huit d’entre eux à des connaissances. Pour déménager, les trois membres de la famille se sont déplacés en voiture, transportant les 49 chats dans des cages de transport. « Elle en possède une douzaine », fait savoir l’enquêtrice.

La Fondation 30 Millions d’Amis récupère 29 chats

Alors que la Fondation 30 Millions sollicite différents refuges, la quadragénaire et sa famille disparaissent à nouveau. « Nous avons reçu un mail de sa part. Elle avait de nouveau déménagé », relate Lydie. Deux mois plus tard, la troisième adresse de la famille est localisée à quelques centaines de kilomètres plus loin, à Monieux (04). La quadragénaire a cette fois-ci imploré l’aide de la mairie pour loger sa famille, sans révéler le nombre de chats qu’elle amenait avec elle. « Nous avions publié une annonce sur Leboncoin à propos d’un logement social neuf, confie une employée de la mairie de Monieux, jointe par 30millionsdamis.fr. Monsieur le maire a été ému par leur situation et a voulu les aider. » Mais très vite, Alain Gabert, le maire de la commune, « a eu le sentiment de se faire avoir ». Quelques jours plus tard, il est informé, via un autre membre de la mairie, du nombre réel de félins.

©DR

Par question d’hygiène et de respect au voisinage, le maire de Monieux ordonne à la quadragénaire de se séparer de ses compagnons. « Nous comprenons qu’elle aime les chats, mais elle ne peut pas tous les recueillir, ce n’est pas sain », ajoute l’employée de la mairie de Monieux. La locataire finit par recontacter la Fondation 30 Millions d’Amis pour lui venir en aide. Au total, 29 chats sont cédés à l’amiable, dont 23 placés dans différents refuges partenaires, et six remis à l’association locale Océan de Bonheur. « Deux autres ont été récupérés par sa famille », détaille Lydia. À ce jour, la quadragénaire en détient encore huit.