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Enquête

Élevage en cages : Promiscuité, poules déplumées, cadavres en décomposition...

Une nouvelle enquête révèle les conditions de vie atroces des poules pondeuses dans un élevage de la marque Pampr'œuf. ©L214

Une nouvelle enquête diffusée par L214 révèle les conditions de vie atroces des poules pondeuses dans un élevage de la marque Pampr'œuf. Elle dénonce aussi la violence d'un employé, shootant dans un animal comme s'il s'agissait d'un ballon de foot. Si la Fondation 30 Millions d'Amis salue l'entrée en vigueur d'un décret interdisant « la réalisation de toute nouvelle construction de bâtiment visant à accueillir des poules pondeuses en cages » (15/12/2021), elle réclame des mesures (encore) plus ambitieuses pour sortir de l'élevage intensif.

« Je vous transporte sans magie dans un monde qui ne devrait plus exister », avertit le magicien-humoriste Eric Antoine, commentant la vidéo d'une enquête diffusée par l'association L214 (16/12/2021). Les images (ci-dessous) proviennent d'un élevage en cage de poules pondeuses situé dans les Deux-Sèvres et appartenant au groupe Pampr'œuf (le groupe produisant, au total, 1 milliard d'œufs par an, soit près de 20 % de la production nationale d'œufs vendus avec leur coquille, NDLR). Au sein de cette exploitation comptant près de 20.000 poules, les gallinacées vivent dans des cages grillagées, les pattes en permanence posées sur du métal. Certains volatiles sont presque entièrement déplumés, tandis que d'autres, tombés au sol, agonisent faute d'accès à l'eau et à la nourriture.

Une poule shootée comme un ballon de football !

Une existence sordide qui se termine dans l'horreur. Au bout de 13 à 18 mois, à l'âge de la première mue (entraînant une baisse du nombre d'œufs pondus, NDLR), l'ensemble du cheptel est envoyé à l'abattoir. Or, au moment de procéder au « ramassage » des volailles, les lanceurs d'alerte ont pu filmer un employé qui shoote dans l'une des poules comme s'il s'agissait d'un ballon de football, sous les ricanements de ses collègues. Une violence inouïe, qui ne peut que soulever l'indignation : « Nous n'avons pas à instrumentaliser les animaux. C'est devenu une règle absolue chez moi. Un animal n'est pas un objet », affirmait Eric Antoine dans une interview accordée à 30millionsdamis.fr. La vidéo des lanceurs d'alerte montre également des coups de bâton infligés à des volatiles, ainsi que des animaux à l'agonie et violemment projetés contre les cages.

Déposant plainte pour « acte de cruauté », l'association L214 demande la fermeture de cet élevage, au motif d'y avoir observé selon elle des « infractions à la réglementation » telles que la « non-conformité des installations (absence de litière, de mangeoires conformes et parfois de grattoirs) », une « absence de soins », la présence de « poules mortes (en état de décomposition avancée) laissées dans les cages », et enfin des « conditions de chargement et de transport non conformes aux réglementations européennes en vigueur (...) ». Une pétition invite également la marque Pampr'œuf à cesser ses approvisionnements dans les élevages en cages, à l'image de l'engagement pris par le groupe Avril – leader de l'œuf en France – et par l'ensemble de la grande distribution. « Même si une communication de la région Nouvelle-Aquitaine laisse entendre que Pampr'œuf se serait fixé cet objectif, seul un communiqué ferme et officiel provenant du groupe ou de son PDG Stéphane Nerault permettrait de s'en assurer », précise l'association dans un communiqué.

Un décret qui interdit la création et l’agrandissement de bâtiments accueillant des poules en cages

Si la Fondation 30 Millions d'Amis salue la publication d'un décret interdisant « la réalisation de toute nouvelle construction de bâtiment visant à accueillir des poules pondeuses en cages ainsi que la réalisation de tous travaux ou aménagements » visant à augmenter le nombre d’animaux (15/12/2021), concrétisant – en partie – les promesses formulées par Emmanuel Macron en 2017 (le décret n’interdit toutefois pas les travaux et aménagements visant à rénover les bâtiments de poules en cages sans augmenter le nombre d’animaux, NDLR), elle exige des mesures (encore) plus ambitieuses pour sortir du modèle de l'élevage intensif, comme le souhaitent plus de 8 Français sur 10 (baromètre Fondation 30 Millions d'Amis /Ifop). « Je n'ai pas le pouvoir de faire disparaître la souffrance animale, mais ensemble, nous avons celui d'agir », conclut pour sa part Eric Antoine à la fin de la vidéo. Un appel qui fait écho à la campagne choc de la Fondation 30 Millions d'Amis interpellant les candidats à l'élection présidentielle de 2022.

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  1. alagalopade@gmail.com 18/12/2021 à 06:44:18

    Entre des conditions de vie (ou de mort lente) horribles et les exactions des salariés sur de misérables volatiles épuisés et sans défense, on touche le fond de l'horreur absolue. Les poules pondeuses doivent sortir de ces cages prisons surpeuplées. Ce type d'élevage concentrationnaire est d'une cruauté évidente et la maltraitance omniprésente. Cet élevage de la honte doit fermer, et responsables et salariés doivent être condamnés sévèrement pour ces violences infligées aux animaux. C'est du moins le souhait de toute personne avec un coeur et un cerveau. La justice sera-t-elle au rendez-vous ???

     

  2. AnneV 16/12/2021 à 17:57:55

    Effroyable !!! On sait que certains "humains" ont une coquille de noix à la place de la cervelle et du coeur mais ces types devraient être condamnés à travailler, sans rémunération pendant 3 ans, dans un refuge  pour animaux de ferme et, à la moindre dérive, 3 ans de taule !!!!(leurs copains de cellule seront moins inoffensifs que ces pauvres poules) La justice; qui va mal aussi, ne fera rien, comme d'hab' !!!!!!!!!