New York, Londres, Paris... Ce sont plus de 150 animaux mécaniques qui ornent les murs de plusieurs villes du globe. Avec un objectif : interpeller et sensibiliser à la préservation de la nature. « J'ai récemment créé une ourse polaire et ses deux oursons lors d'une étreinte, décrit le jeune homme. Dans l'imaginaire, l'ours représente la force et la puissance. Ici, il paraissait fragile et vulnérable. Cette scène est poignante. Nous avons, en tant qu'humain, une lourde responsabilité. J'éprouve parfois ce qu'on appelle la solastalgie. Cette anxiété provoquée par les changements environnementaux actuels... Il suffit d'un claquement de doigts pour que des dizaines d'espèces disparaissent. L'art permet de mettre des images sur nos maux. C'est ma façon à moi d'interpeller et d'agir. »
Collant au maximum à l'actualité, il a dégoté une place à Paris pour exposer un koala en soutien aux nombreux marsupiaux morts dans les incendies qui ont ravagé le pays-continent. « Pendant le confinement, j'ai envie de travailler sur le pangolin, lance-t-il. Je trouve que c'est un animal esthétiquement magnifique et qui mérite qu'on s'y intéresse davantage. »
potala 16/07/2020 à 11:58:09
Superbes oeuvres, avec un message qui doit interpeller tout le monde ! Merci à lui !