La justice a classé sans suite le dossier de la mort éventuelle de deux ours dans les Pyrénées, comme le soutenait un des chefs de file des opposants à la réintroduction de l'ours, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.
TOULOUSE, 1 jan 2010 (AFP) - La justice a classé sans suite le dossier de la mort éventuelle de deux ours dans les Pyrénées, comme le soutenait un des chefs de file des opposants à la réintroduction de l'ours, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.
"C'est une affaire qui est classée sans suite car aucune infraction n'est caractérisable. On n'a pas pu prouver que ce que disait Philippe Lacube (président de Association pour la sauvegarde du patrimoine d'Ariège-Pyrénées, ASPAP) était vrai. On est dans la rumeur", a déclaré à l'AFP le procureur de la République de Foix Antoine Leroy.
Le président de l'ASPAP, opposée à la réintroduction de l'ours dans les Pyrénées, affirme que "des gens ont fait le ménage ; moi je peux vous dire très franchement qu'il y a deux ours qui ont été tués ce printemps en Haute-Ariège".
La justice avait été saisie en septembre et une enquête a été menée par l'Office national de la chasse et de la faune sauvage. Plusieurs dizaines de personnes ont été entendues. "Les gens ne parlent pas beaucoup, peut-être parce qu'ils ne savent pas ou car ils n'ont pas envie d'être mis en cause dans cette affaire", relève le procureur.
En 2006, cinq ours slovènes ont été introduits dans les Pyrénées, provoquant colère et manifestations d'élus locaux et de nombreux éleveurs. La population d'ours dans le massif est officiellement évaluée à près d'une vingtaine d'individus.
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