La sinistre chasse aux cétacés a débuté aux îles Féroé, avec plus de 500 animaux déjà abattus depuis le début de la saison (15/06). Une tradition que condamnent fermement les ONG de protection animale – dont la Fondation 30 Millions d'Amis – depuis plusieurs années.

570... C'est le nombre de cétacés déjà massacrés dans d'atroces souffrances au cours des 5 premiers grinds de la saison 2023, aux îles Féroé. Cette pratique barbare, qui consiste à acculer avec des bateaux un banc de petits cétacés dans une baie, a cours chaque année en dépit des nombreuses réprobations internationales. Ainsi pris au piège, ils tombent alors entre les mains de pêcheurs restés à terre, qui entrent dans l'eau et les tuent avec des couteaux. 

Plus de 800 globicéphales en sont victimes chaque année. Parmi eux : des femelles gestantes et des juvéniles ! L'année 2021 avait été particulièrement atroce puisque 1428 dauphins avaient été massacrés selon cette tradition danoise. Les images montrant plus d'un millier de cétacés ensanglantés sur la plage avaient même engendré une vive émotion de la part des habitants. 53 % de la population locale s'opposerait à la pêche de cette espèce selon le journaliste Hallur av Rana (afp). Eu égard à cette prise "inhabituellement importante", le gouvernement avait donc, l'année suivante, instauré un quota maximal de 500 prises.

Une barbarie condamnée par les ONG de protection animale

En 2014, Sea Shepherd France avait réussi à sauver de nombreux dauphins lors de l’opération GRIND STOP. Malheureusement, "la Marine danoise a déployé des moyens militaires pour nous empêcher d'intervenir, en violation des conventions de protection des mammifères marins pourtant signées par le Danemark, déplore l'organisation. Malgré cela, les équipes de Sea Shepherd UK sont toujours sur place pour continuer d’alerter l’opinion publique internationale sur cette tradition d’un autre âge".

La Fondation 30 Millions d’Amis condamne elle-aussi fermement cette tradition barbare depuis de nombreuses années. "Cette tradition cruelle se perpétue depuis trop longtemps sans même que les autorités danoises ne prennent en compte les millions de voix qui s’élèvent pour demander que cesse ce bain de sang", déplore la Présidente Reha Hutin. Elle a déjà sollicité les parlementaires danois pour demander que le Danemark cesse de protéger ces massacres.