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Culture

Faune sauvage : les aquarelles engagées de Marcelle Panthère

Marcelle Panthère a peint le lion pour dénoncer la "sordide chasse en boîte", où l'on paye pour tirer un lion à la couleur de sa crinière./©Marcelle Panthère

Armée de son pinceau, Marcelle Panthère sublime les animaux sauvages dans ses œuvres, militantes. L’artiste soutient plusieurs ONG de protection animale et entend ainsi contribuer à la défense de nos 30 millions d’amis.

Une rencontre qui ne la quitte plus. Si elle « dessine depuis petite », elle n’avait pourtant jamais imaginé « s’épanouir dans la peinture » ; jusqu’à ce qu’un animal vienne monopoliser son esprit – à moins que ce soit l’esprit de l’animal qui se soit imposé à elle, tel un totem – il y a 4 ans : la panthère…

« Tout à coup, j’ai ressenti le besoin de la matérialiser telle qu’elle était dans mon imaginaire, se souvient-elle. J’ai vu un pot de peinture. Et là, j’ai peint un brouillon… Et j’ai découvert un sentiment incroyable, quelque chose qui se passe en moi quand je peins un animal. » 

« Quand je peins un animal, je vais à sa rencontre »

L'artiste en plein travail sur le gorille, animal en proie à la déforestation massive./ ©Marcelle Panthère

Empruntant le prénom de sa « grand-mère maternelle qui a 97 ans », une « figure inspirante qui peignait beaucoup », celle qui naît Louise Collas devient donc Marcelle Panthère, l’artiste. Et plus rien ne l’arrête. Armée de son pinceau, d’aquarelle et de «pigments métallisés », elle voue son art à la protection animale, une thématique qui lui est chère. « Quand je peins un animal, je vais à sa rencontre. Si je crée un cerf, je regarde des vidéos, je lis des articles, je me renseigne sur son histoire pendant deux semaines… Mes tableaux sont un prétexte pour parler de ces sujets », explique la jeune femme.

« Je peins des animaux sauvages, d’élevage, de loisirs et dits domestiqués. Des animaux non humains que l’animal humain pourchasse, entasse, néglige, maltraite », annonce sans détours Marcelle Panthère sur son site Internet. Ainsi, le loup, l’aigle ou le renard se matérialisent sur la toile. Tout comme le lion, pour s’opposer à la « sordide pratique de la chasse en boîte », ou le blaireau pour dénoncer le déterrage. De même que le lynx, animal que la Franc-Comtoise admire : « C’est lemblème de nos forêts, s’enthousiasme-t-elle. Notre seul grand félin. Un grand prédateur, un animal mythique. » Une proximité qui fait sens : « Jai de plus en plus envie de peindre les animaux près de chez moi. Mettre en lumière ces animaux fantastiques quil y a dans nos forêts en France. »

La panthère des neiges, un animal qui fascine la peintre./©Marcelle Panthère

« L’ensemble des combats pour la protection animale sont liés »

Artiste engagée, « militante » de son propre aveu, Marcelle Panthère alloue 10% de ses bénéfices à une ONG de protection animale et de défense de l’environnement. Le centre de soins de faune sauvage CHÊNE, dans laquelle elle a été bénévole, l’Aspas, Le Centre Athénas ou Wings of the Ocean bénéficient notamment de son soutien. D’ailleurs, avant même de peindre un animal, elle pense « à l’association qu’elle va mettre en avant ». Et si l’essentiel de ses créations concernent la vie sauvage, Marcelle Panthère aimerait aller au-delà, en peignant des « animaux d’élevages et des animaux domestiques ». 

Car elle est intimement persuadée que « l’ensemble des combats pour la protection animale sont liés. Il est aussi important de montrer des animaux sauvages en voie d’extinction que des cochons entassés pour l’élevage intensif ». Côté agenda, Marcelle Panthère exposera au festival Inter’Nature du Haut-Jura (31 mars - 2 avril). On la retrouvera également fin avril pour le festival de l’oiseau et de la nature en Baie de Somme.

Marcelle Panthère a peint le blaireau pour dénoncer la méthode cruelle du déterrage./©Marcelle Panthère