Lion, éléphant, orang-outan ou pangolin... Josh aime sculpter les animaux sauvages. /©Josh Gluckstein

De l’art sans « faire souffrir la planète »

Josh décide alors de centrer son art sur ce constat. Ne voulant pas « créer du déchet et faire souffrir la planète », il expérimente la sculpture avec… du carton ! « Il y en avait partout, note le Britannique. Et c’est un matériel très pratique. J’adore le fait de lui donner une forme naturelle ». Ses sculptures sont réputées pour leur réalisme incroyable. Il prend soin de reproduire les moindres détails des animaux qu'il sculpte, des plumes d'un oiseau aux poils d'un lion. Cela lui permet de créer des œuvres qui sont aussi belles à regarder qu'émouvantes.

©Josh Gluckstein

Sa première œuvre n’est autre qu’une « tortue géante des Galapagos ». « J’ai toujours aimé créer des œuvres grandes et uniques, souligne Josh. Avec la tortue, j’ai coupé chaque écaille à la main. J’ai dû en couper au moins 200 ! » D’autres espèces verront ensuite le jour comme le lion et le tigre, l’orang-outan ou encore le rhinocéros. Leur point commun : être mis en péril par l’être humain. 

Notre responsabilité est de « protéger tous les animaux »

« J’essaie de capturer le caractère unique de chaque animal pour que chacun puisse s’y connecter, décrit Josh. Bien sûr, il y a un message plus large sur la durabilité et la responsabilité que nous avons tous de protéger tous les animaux de la planète. Si mon art peut permettre d’établir une réflexion sur les déchets que nous créons et l’impact sur la nature, j’en serais heureux. »

©Josh Gluckstein

Josh Gluckstein va d’ailleurs au-delà de la sensibilisation puisqu’il alloue un pourcentage de ses ventes à diverses associations et fondations de protection animale. L’artiste londonien travaille actuellement sur un nouveau projet : « Les animaux victimes du trafic d’espèces ».  Son exposition se tiendra à la Woolff Gallery de Londres en avril 2023, avec « l’espoir qu’elle permettra d’éveiller les consciences ! »