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Justice

Dix-huit mois de prison ferme et mandat d'arrêt pour un faux vétérinaire

Un retraité qui exerçait illégalement depuis 2004 la profession de vétérinaire, délivrant des médicaments et pratiquant des opérations de chirurgie, a été condamné lundi à 18 mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Draguignan.

DRAGUIGNAN (Var), 14 juin 2010 (AFP) - Un retraité qui exerçait illégalement depuis 2004 la profession de vétérinaire, délivrant des médicaments et pratiquant des opérations de chirurgie, a été condamné lundi à 18 mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Draguignan.

Un mandat d'arrêt a été délivré à l'encontre d'Alain Wissocq, 63 ans, domicilié à Vidauban (Var), qui a quitté l'audience sans attendre le délibéré. Déchu de ses droits civiques pendant cinq ans, le faux vétérinaire a également été condamné à une amende de 20.000 euros et a l'interdiction d'exercer pendant 10 ans, y compris à titre bénévole, une activité en rapport avec les animaux.

Le procureur Jean-Jacques Gauthier avait requis les mêmes peines, dénonçant "le danger que de telles pratiques présentaient pour les consommateurs" car certains animaux soignés étaient destinés à la consommation humaine. Alain Wissocq, diplômé d'un bac littéraire et d'un BTS élevage, a reconnu les faits, expliquant qu'il avait "toujours baigné dans la profession", cinq membres de sa famille étant vétérinaires. L'enquête a commencé à la suite de la plainte d'un éleveur caprin de Banon (Alpes-de-Haute-Provence) qui avait perdu 50 chèvres après l'injection d'un mauvais vaccin par M. Wissocq, déjà condamné pour des faits similaires par la cour d'appel d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) en 2003.

Près de 200 kg de médicaments en provenance d'Espagne, dont certains classés dangereux pour l'être humain, ont été saisis à son domicile. Même s'il ne s'était jamais prévalu auprès de ses clients de ses qualités de vétérinaire, il intervenait dans des élevages du Var, des Alpes-Maritimes, des Alpes-de-Haute-Provence et des Hautes-Alpes.