Le gouvernement écossais a annoncé aux associations de protection animale une future proposition de loi interdisant aux animaleries de vendre des chiots ou des chatons de moins de 6 mois. Une décision saluée par la Fondation 30 Millions d’Amis, qui s’inscrit dans un mouvement déjà lancé en Angleterre et au Pays de Galles.
Et maintenant l’Ecosse ! Le pays le plus au nord du Royaume-Uni s’apprête à suivre l’exemple de ses voisins (l’Angleterre et le Pays de Galles) en proposant une loi visant à réprimer les « fermes à chiots ». Ainsi, les chiens et les chats âgés de moins de 6 mois ne pourront plus être vendus par les animaleries. Le but ? Lutter plus efficacement contre la maltraitance animale et l’abandon.
Grâce à l’initiative d’un célèbre vétérinaire, Marc Abraham, une réunion entre les associations de protection animale et le gouvernement s’est tenue à Edinburgh, la capitale (17/09/2019). Les représentants du gouvernement ont ainsi confirmé qu’une proposition de loi sera portée dans le pays. « Ce projet de loi vise à renforcer davantage le régime de licences pour les éleveurs, détaille une porte-parole du gouvernement à 30millionsdamis.fr. Cela empêcherait la vente de chiots et de chatons par des tiers qui pourraient ne pas respecter les normes de bien-être. Un règlement d’approbation du Parlement écossais sera introduit dans les 12 prochains mois. »
« Nous nous félicitons de la future introduction de Lucy’s Law en Ecosse, se réjouit Howard Bridges, directeur général de Edinburgh Dog and Cat Home, association qui s’est activement battue pour cette loi, interrogé par 30millionsdamis.fr. Notre pays peut désormais se tenir aux côtés de l’Angleterre et du Pays de Galles dans l’interdiction de l’élevage de chiots. Nous sommes fiers d’y avoir contribué aux côtés de la SSPCA et de la division de la santé et du bien-être animal. » La principale association de protection animale, la SPCA (Society for the Prevention of Cruelty to Animals) écossaise, a également salué l’annonce du gouvernement : « Ce nouveau système, s'il est mis en place, empêchera toute personne autre que l’éleveur de vendre des chiots et des chatons. Cette réforme serait la bienvenue car elle arrêterait la prolifération des ventes à des tiers », a déclaré le porte-parole Mike Flynn.
Les associations de protection animale se retrouvent souvent en première ligne pour porter secours aux animaux victimes. « Malheureusement, les nombreux animaux qui arrivent à nos portes sont victimes de pratiques de reproduction irresponsables ou de multiples ventes en ligne, confirme Howard Bridges. Cela amène des problèmes de comportement et médicaux. La seule façon de résoudre ce problème était de mettre fin aux ventes de chiots et de chatons à des tiers. »
"La personne partageant ce post veut mettre fin aux fermes à chiots. S'il vous plait, partagez si vous êtes d'accord. Lucy." ©Lucytherescuecavalier
Comme pour l’Angleterre et le Pays de Galles, c’est l’histoire de Lucy qui a déclenché une vague d’émotion menant à cette loi. Ce Cavalier King Charles Spaniel sauvé d’une « ferme à chiots » au Pays de Galle, en 2013, avait passé la majeure partie de sa vie dans une cage. Elle n’était plus capable de mettre bas car ses hanches avaient fusionné… L’animal est devenu le symbole des terribles conditions d’élevages de chiots.
Pour rappel, la loi entrera en vigueur au printemps 2020 en Angleterre. Aucune date n’a encore été confirmée pour le Pays de Galles. Le Royaume-Uni connait ainsi une véritable prise de conscience politique concernant le bien-être animal. En témoigne le durcissement des sanctions en cas d’acte de cruauté envers un animal, passant de 6 mois de prison à 5 ans maximum, qui sera effectif fin 2019 outre-Manche. Aux Etats-Unis, la Californie a interdit la vente des lapins, des chiens ou des chats issus d’élevages « industriels » depuis le 1er janvier 2019.
Le gouvernement français, à la traîne, serait bien inspiré de prendre le même chemin que ses voisins britanniques et belges, qui ont récemment voté des lois ambitieuses pour le bien-être animal.
Emilia324 22/12/2019 à 00:27:06
Zol 27/09/2019 à 09:59:50
Je suis allée récemment dans une animalerie avec mon fils de 7 ans pour acheter des accessoires pour chien. Il a eu le cœur brisé de voir ces pauvres petits chiens dans ces vitrines. Ces pauvres chiens sont maltraités. Ils vivent dans des conditions horribles! Le plus triste, c’est que les gens encouragent ces pratiques en les achetant. Un chien n’est pas une marchandise. Non de non !!!
Une animalerie doit vendre que des accessoires pour animaux ou de la nourriture pas des animaux. Pourquoi la France traîne, j’ai honte pour nos politiques, hontes pour ces gens qui cautionnent ces pratiques. Zolira [***]
frimousse 26/09/2019 à 09:36:41
La France à la traîne ! ! Ça vous surprend ? Mais non ! Et c'est pour tout pareil, même au niveau soins , la France a 20 ans de retard sur les Etats-Unis et le Canada ! Alors pour les animaux c'est pire, car au lieu d'avancer, elle recule ! UNE HONTE !
rdav 25/09/2019 à 14:32:03
nathvds 24/09/2019 à 21:45:58
guilaine 80 24/09/2019 à 20:28:37