Par son art de la photographie, le cubain espère parvenir à contribuer à un changement significatif en faveur de ces laissés-pour-compte. « L’art a cette capacité de rendre réel l’imaginaire et, effectivement, c'est l’effet recherché, justifie Gabriel Guerra Bianchini. A Cuba, les abandons sont nombreux, comme les maltraitances et les sacrifices. De l’homme ivre qui a pendu son animal pour faire rire des amis au garçon qui a attaché son chien sur les rochers sans qu'il puisse jamais atteindre le rivage… Sans parler des combats de chiens… C’est pourquoi une loi est nécessaire pour les protéger.»
Le gouvernement semble montrer de l’intérêt à cette démarche
Le succès de sa série est au rendez-vous et le photographe s’en émeut. « Cela m’a surpris de voir que beaucoup de gens s’intéressaient à mon travail, évoque-t-il. Je suis témoin de l’effet que procure une image aussi impossible que celle d’un chien errant plus grand que le Capitole de La Havane. Cet imaginaire est une réalité qui émeut notre pays et qui sert la cause. » Par la suite, Gabriel Guerra Bianchini va poursuivre l’extension de cette série en espérant avoir davantage d’exposition. Et pour cause, l'artiste a sollicité un permis pour réaliser une "gigantographie" sur un bâtiment public pour sensibiliser le public. Cela tombe bien, « le gouvernement semble montrer de l’intérêt » au projet.
La Fondation 30 Millions d'Amis met régulièrement en avant des artistes se consacrant aux combats en faveur du bien-être animal comme c'est le cas des photographies contre l'abandon de Pamela Chemla ou des projections sur les monuments de Julien Nonnon en faveur des animaux en danger d'extinction.
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