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Maltraitance

L’été, la fête de toutes les cruautés pour les animaux !

A Denia (Espagne), des taureaux sont attirés dans la mer dans le stress le plus total selon la tradition du "Bous a la mar"./©Flickr - Caravanum

Taureaux à la mer ou aux cornes enflammées, oies décapitées ou encore démonstrations de chasse à la glu… Chaque année, les pires horreurs sont infligées aux animaux en période estivale pour "divertir" le public, que ce soit en France ou à l’étranger. 30millionsdamis.fr a recensé plusieurs traditions barbares et appelle chacun à ne pas cautionner de tels actes en y assistant.

L’été n’est pas synonyme de vacances paisibles pour de nombreux animaux. Bien au contraire… Et l'on ne parle pas ici du fléau de l'abandon. Car si la période estivale rime souvent avec fêtes locales en France comme à l’étranger, dans certaines le bien-être animal n'y est pas à l'honneur.

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En Espagne, des milliers de « fêtes » sanglantes dignes du Moyen-Âge

L’Espagne fait triste figure dans ce domaine. L’observatoire ibérique « Justice et défense animale » a d’ailleurs recensé près de 3000 célébrations où la maltraitance animale règne. « Avec les fêtes taurines, c’est même beaucoup plus, estime Laura Duarte, porte-parole du parti animaliste espagnol (PACMA). Durant l’été, l’Espagne est malheureusement la honte de l’Europe en ce qui concerne la maltraitance animale. Notre pays se remplit de célébrations locales où l’animal, en particulier le taureau, se retrouve au milieu d’un enfer. »

L’une des célébrations les plus connues est le fameux lâcher de taureaux dans les rues de Pampelune (Navarre). Cette année encore, en juillet, les fêtes de San Fermín ont délivré leur lot d’animaux stressés, épuisés et excités par la foule. Des taureaux qui, après avoir été les jouets des participants, sont souvent tués. Malheureusement, d’autres atrocités indignes du 21e siècle subsistent outre-Pyrénées. C’est notamment le cas du « Bous a la mar » (taureau à la mer) à Denia, près de Valence, où le taureau est attiré à la mer par des spectateurs. Il arrive malheureusement que l'animal se noie sous les cris des participants. A Sagunt, un taureau dont on a enflammé les cornes, selon le rituel du « toro embolado » (taureau de feu), s’est récemment jeté dans la rivière (28/07/2019).

Le taureau n’est toutefois pas le seul animal à être victime de barbarie. A El Carpio de Tajo (Castille-la-Manche), des oies sont assommées, tuées puis suspendues à une corde le long de la place de la ville. Le but du ''jeu'' ? Des cavaliers doivent foncer dessus pour leur arracher la tête !

En dépit de ce grand nombre de traditions sanglantes, l’Espagne semble pourtant évoluer positivement en faveur des animaux, comme le démontre la chute vertigineuse de la fréquentation des corridas ou l’interdiction de certains festivals tel le Toro de la Vega, jusqu’alors considéré comme le symbole de la maltraitance animale (19/03/2019). « Les plus jeunes n’ont pas l’habitude de s’amuser comme cela, affirme Laura Duarte à 30millionsdamis.fr. Ils refusent de plus en plus la maltraitance. Le combat est long mais la prise de conscience est progressive. »

Une tradition péruvienne pointée du doigt par la Fondation 30 Millions d’Amis

En dehors de l’Europe, les atrocités ne sont pas rares non plus. Il y a peu, 30millionsdamis.fr a pointé du doigt la terrible « Fête du sang » (« Yawar Fiesta ») au cours de laquelle un condor est attaché à un taureau avant un combat aussi sanglant qu’aberrant dans des arènes du Pérou (02/08/2019). Une tradition cruelle qui a poussé Reha Hutin, présidente de la Fondation 30 Millions d’Amis, a écrire au président péruvien pour faire cesser cette barbarie.

Aux Etats-Unis et au Canada, les rodéos sont extrêmement prisés malgré la grande souffrance qu’ils procurent aux veaux, aux taureaux et aux chevaux.

La France loin d’être une bonne élève

Malheureusement, la France n’est pas en reste quand il s’agit de fêtes cruelles. A Barjols (Var), la « fête du chien » a été l’occasion pour les organisateurs de proposer des démonstrations de chasse à glu ou de chasse à courre (4/08/2019). Et ce n’est malheureusement pas un cas isolé puisque d’autres festivaliers ont intégré des spectacles particulièrement révoltants. La ville de Rioms-ès-Montagne (Cantal) a eu l’étonnante idée d’intégrer un spectacle de manchots et d’otaries à sa « Fête du Bleu d’Auvergne » (17/08/2019). Le lien entre le fromage auvergnat et l’exploitation animale semble pour le moins révoltant… 

Alors que des corridas, des toro-piscines ou des courses de vaches vont malheureusement se succéder dans le sud du pays, certaines villes comme Garrigues-Sainte-Eulalie (Gard), Lansargues (Hérault) et bien d’autres se distinguent par une triste originalité. Comme avec ces ferrades où l’on invite les spectateurs, parfois très jeunes, à faire courir un jeune taureau, le plaquer violemment au cou pour le marquer au fer rouge à vif ! L’animal retenu au sol se voit ainsi marqué dans d’horribles souffrances dans une ambiance dite festive. « C’est une activité assez courante dans la région, regrette Roger Lahana, président de No Corrida. Cela se fait en public et il est fréquent que des élèves d’écoles primaires y soient conviés. Mais il y a aussi des touristes. Les gens rient beaucoup, beaucoup trouvent ça très sympa, sauf les veaux bien sûr… » Il n’est pas rare non plus de voir des villes et des villages accepter des montreurs d’ours ou de loups en totale contradiction avec le bien-être des animaux. C'est notamment le cas de Champlitte (Haute-Saône) qui accueille un montreur d'ours lors de sa fête médiévale (11/08/2019) malgré la désapprobation de la population locale.

Si le combat est encore long pour bannir ces pratiques de plus en plus condamnées par l'opinion publique, la Fondation 30 Millions d’Amis en appelle à la responsabilité des vacanciers qui, en participant à ces célébrations, se rendent complices de ces atrocités faites aux animaux.

Commenter

  1. AnneV 11/02/2020 à 18:31:15

    On parle de la Chine et d'ailleurs mais la France n'est pas en reste !! Et avec ce gouvernement sourd à la détresse animale, ce n'est pas gagné !!

  2. LapinRouge 23/08/2019 à 22:42:00

    Comment peut-on s’amuser du malheur des animaux ? Je trouve l’humain très égoïste envers les animaux. Heureusement qu’il y a encore des personnes comme la fondation 30 millions d’amis pour redonner un peu espoir
  3. phoenix35 18/08/2019 à 13:39:55

    Quelle tristesse de voir toutes ces atrocités.

    Et tous ces abrutis qui assistent à ces spectacles révoltants et cruels...

    L'être humain me dégoûte de plus en plus...

     

  4. Loveanimals69 18/08/2019 à 12:42:29

    Et mi qui suis allée une fois voir la fête du chien de Barjols croyant que je ne verrais que des chiens et pas de la chasse... J'aimais vraiment ce concept mais maintenant j'en suis dégoutée.  

  5. BABABIBI 17/08/2019 à 16:27:49

    Que pouvons-nous dire sur l'Espagne puisque notre Ministre de l'Agriculture assiste en personne à des corridas ! Honte à lui.

  6. guilaine 80 15/08/2019 à 21:53:25

    Guilaine 80\nEt tout ces touristes de *** qui participe à tout sa c est écœurent, Et eux tout c\'est barbares c\'est quand même de pire en pire tout c\'est pauvres bêtes qui souffre c est malheureux
  7. anonyme 15/08/2019 à 01:26:32

    Ces personnes n’ont pas de cœurs,ceux qui mettent en place mais aussi ceux qui y assistent !
  8. Mimine31 13/08/2019 à 21:48:46

    Qui croirait qu'on est au 21ème siècle. J'ai vraiment honte d'être un être humain.

     

  9. pouguy 13/08/2019 à 17:47:02

    ce sont les mentalité du moyen age et qui sont ridicule dans le monde d'aujourd'hui. que certains spectables reviennent d'accord mais sans les animaux car ils sont maltraités. autant qu'ils prennent des jouets en plastique se serait mieux

  10. chatmama 13/08/2019 à 11:51:54

    Les mentalités évoluent certes mais trop lentement. Beaucoup de travail pédagogique en perspective. Il faut expliquer dialoguer auprès des enfants dès le plus jeune âge. Une matière à mettre au programme scolaire dès le CE1 l'empathie envers nos semblables et aussi envers les animaux.