Une enquête ouverte à Versailles sur un incendie dans un abattoir fin novembre à Houdan (Yvelines), revendiqué récemment par "Animal liberation Front" (ALF), a été jointe à une procédure portant sur des faits similaires, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.

VERSAILLES, 14 jan 2010 (AFP) - Une enquête ouverte à Versailles sur un incendie dans un abattoir fin novembre à Houdan (Yvelines), revendiqué récemment par "Animal liberation Front" (ALF), a été jointe à une procédure portant sur des faits similaires, a-t-on appris jeudi de source judiciaire. Le 29 novembre, vers 2H00, trois poids lourds avaient été incendiés sur le parking d'une entreprise faisant du transport d'animaux et de l'abattage à Houdan, a précisé la même source. Les faits ont été revendiqués début janvier sur le site internet www.directaction.info par l'ALF, une organisation de militants considérée comme une menace terroriste aux Etats-Unis. Dans ce communiqué, l'ALF dit avoir "rendu visite à l'abattoir de cochons" et avoir "accompli (sa) mission". "Malgré des conditions climatiques difficiles, plusieurs camions frigorifiques garés dans le parking ont été incendiés", poursuit l'organisation, en ajoutant "Rien n'arrête l'ALF!". L'ALF réunit les militants menant des actions, habituellement "par le biais de destructions de biens et de propriété", pour "libérer" des animaux en captivité, "infliger des dommages financiers à ceux qui profitent de l'exploitation des animaux" et "révéler les atrocités" commises envers les animaux, peut-on lire sur le site français du mouvement. L'enquête, confiée à la section de recherche de la gendarmerie de Versailles, a été récemment jointe à une information judiciaire pour "dégradations aggravées" ouverte en 2009 par le parquet de Versailles portant sur quatre faits similaires commis dans le département. Aucune interpellation n'a été réalisée dans ce dossier.