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Justice

Prison avec sursis pour le champion d'Europe de voltige équestre

Le champion d'Europe de voltige équestre Luc Robert, gérant d'un ranch à Carcès (Var), a été condamné jeudi à quatre mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Draguignan pour non respect du principe de précaution face à l'anémie infectieuse des équidés (AIE).

DRAGUIGNAN (Var), 14 jan 2010 (AFP) - Le champion d'Europe de voltige équestre Luc Robert, gérant d'un ranch à Carcès (Var), a été condamné jeudi à quatre mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Draguignan pour non respect du principe de précaution face à l'anémie infectieuse des équidés (AIE). Seize chevaux avaient été euthanasiés en avril 2009 après la propagation de l'infection dont était porteuse une jument, et plus de 50 centres équestres avaient été placés 90 jours en quarantaine dans le Var, les Alpes-Maritimes, les Bouches-du-Rhône et la Drôme. Reconnu coupable de "provocation ou propagation involontaire d'une épizootie" en mars et avril 2009, Luc Robert, 31 ans, dont la peine a été assortie d'une mise à l'épreuve pendant trois ans, devra indemniser les victimes. Son père Lucien, 69 ans, a été condamné à trois mois de prison avec sursis avec mise à l'épreuve pendant trois ans. Le procureur Nicolas Kerfridin avait requis des peines de huit à 12 mois avec sursis. "Ils ont failli à leurs obligations. Dès que les consorts Robert ont été avertis des risques, ils auraient dû suspendre leurs activités", a-t-il estimé. Fin mars 2009, une anémie infectieuse des équidés avait été suspectée chez une jument sur l'hippodrome de Cagnes-sur-Mer (Alpes-Maritimes). L'animal ayant séjourné au ranch "Martine" à Carcès, les services vétérinaires du Var avaient demandé au gérant Luc Robert et son père de confiner les animaux et d'annuler les manifestations hippiques prévues les jours suivants. Mais les deux hommes avaient estimé qu'ils pouvaient continuer leurs activités à défaut d'arrêté préfectoral d'isolement. Le ministère de l'Agriculture, intrigué par l'interruption des courses sur l'hippodrome de la Côte d'Azur, avait saisi le parquet de Draguignan. Plusieurs centaines de chevaux ont subi des analyses durant l'enquête épidémiologique.