La panthère noire qui était traquée dans le nord-est de la France depuis deux semaines a été aperçue mercredi et jeudi au coeur de la forêt ardennaise, du côté belge de la frontière, ont indiqué les autorités locales.

BRUXELLES, 10 sept 2009 (AFP) - La panthère noire qui était traquée dans le nord-est de la France depuis deux semaines a été aperçue mercredi et jeudi au coeur de la forêt ardennaise, du côté belge de la frontière, ont indiqué les autorités locales. "La panthère a été aperçue vers 07H00 ce matin par un habitant du village de Léglise (sud-est)", a expliqué jeudi à l'AFP le premier échevin (adjoint au maire) de la localité, Pierre Gascard. "Des policiers munis de fusils dotés de fusils à seringues hypodermiques ont patrouillé une bonne partie de la matinée mais ils ne l'ont pas trouvée", a-t-il ajouté. Des personnes avaient affirmé mercredi avoir aperçu le félin à quelques kilomètres de Léglise, dans la forêt d'Anlier, l'une des plus profondes de l'Ardenne, mais là encore, "les recherches n'ont rien donné", a expliqué l'inspecteur principal de la police de Léglise, Hugo Claude. Selon le journal Le Soir, les autorités locales envisagent de fermer l'accès aux forêts de la région tant que l'animal n'aura pas été capturé ou abattu. Une société flamande spécialisée dans la capture d'animaux exotiques a également été appelée à la rescousse, selon le journal. La traque à la panthère avait commencé en Meurthe-et-Moselle (nord-est de la France) depuis qu'un "grand félin" avait été aperçu le 24 août par un promeneur dans les bois de la commune de Réhon. Le moulage d'une empreinte retrouvée sur les lieux avait permis de conclure "qu'il s'agit d'une empreinte de grand félin, probablement une panthère noire", selon l'Office français de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Près d'une dizaine de témoignages ont ensuite été rapportés en France, dont au moins un, celui d'un enseignant de sciences naturelles, est jugé très crédible. Les cirques et zoos de la région n'ayant signalé la perte d'un fauve, l'animal se serait échappé donc échappé de chez un particulier, selon le maire de Réhon. "S'il a été élevé en captivité, alors il ne présente aucun danger", rassure un spécialiste de l'ONCFS, Rodrigue Duhaut, qui ajoute : "La plupart du temps, il aura tendance à fuir si on le croise".