Animaux de compagnie
À l’attention du ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
L’identification des chiens et chats est une procédure obligatoire et utile. D’une part, les maîtres qui n’identifient pas leurs chiens et – depuis le 21 décembre 2020 – leurs chats, encourent une amende de 750 euros. D’autre part, faire identifier son animal est le seul moyen de le protéger et de le retrouver plus rapidement en cas de perte ou de fugue.
La stérilisation est également indispensable pour éviter la prolifération des chiens et chats (un couple de chats non-stérilisés peut engendrer jusqu’à 20 000 descendants en 4 ans !) elle-même responsable d’abandons et d’euthanasies. Car un animal amené en fourrière – et non réclamé par son maître – peut être euthanasié à l’issue du délai légal de garde de 8 jours ouvrés (article L211-25 du code rural).
Certes, la loi prévoit la possibilité de confier les animaux à des associations et fondations de protection animale, seules habilitées à les proposer à l'adoption. Toutefois, compte-tenu du nombre de chiens et de chats abandonnés – 100.000 chaque année – les refuges se retrouvent régulièrement surchargés et ne peuvent tous les recueillir. C’est pourquoi, la Fondation 30 Millions d’Amis sensibilise contre l’abandon, à travers notamment l’identification et la stérilisation des animaux de compagnie.
Néanmoins, les frais vétérinaires occasionnés par la stérilisation et l’identification des animaux peuvent être coûteux et distincts selon les territoires, au point de décourager certains foyers à réaliser ces procédures, pourtant essentielles dans la lutte contre le fléau de l’abandon.
Pour faciliter l’accès matériel à la stérilisation et à l’identification des animaux de compagnie, je m’associe à la démarche de la Fondation 30 Millions d’Amis pour demander l’harmonisation nationale des tarifs de stérilisation et d’identification des animaux.
En finir avec les pratiques cruelles