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Evénement

Coupe du monde : ne ramenez pas d’animaux sauvages du Brésil !

A quelques jours du début de la Coupe du monde de football, les autorités brésiliennes alertent les touristes sur la tentation de rapporter des animaux exotiques. Une mise en garde relayée et soutenue par la Fondation 30 Millions d’Amis.

Le Brésil n’est pas seulement le pays du football ; c’est aussi un paradis pour de nombreuses espèces animales. C’est en substance le message que souhaite faire passer le gouvernement brésilien aux amateurs de football tentés de ramener dans leur bagage un petit souvenir sous forme de perroquet, papillon et autre espèces protégées. A quelques jours du coup d’envoi de la Coupe du monde, qui se tient du 12 juin au 13 juillet 2014, les autorités ont lancé une vaste campagne de sensibilisation intitulée « Au Brésil, ne repartez pas avec un carton rouge, mais seulement avec de bons souvenirs ». Dans le collimateur de l’Ibama* - l’équivalent de notre ministère de l’Ecologie - les supporters étrangers qui vont se rendre dans l’Etat du Rio Grande do Norte, véritable paradis de la faune sauvage et dont la principale cité, Natal, est l’une des douze villes hôtes de la compétition.

10 règles à respecter

Les services de l’Ibama de l’Etat du Rio Grande do Norte ont établi un guide de bonnes pratiques à l’usage des touristes : « Pour leur éviter des problèmes ou même une sanction pénale, nous avons préparé une liste de dix règles qu'ils doivent respecter » a précisé l’organisme dans un communiqué (28/5/14). Ainsi, l’achat d’animaux exotiques ou de produits artisanaux élaborés à partir d’animaux, à l’instar des bijoux, ou tout autre produit contenant des plumes, des ailes ou des dents, est interdit. Sont également visées des activités liées à l’exploitation des animaux, comme le fait d’être photographié aux côtés d’un animal ; le guide précisant que cette activité est « illégale et porte préjudice aux animaux ». La chasse et la consommation de gibier sont également proscrites, ainsi que le prélèvement de coraux. Sont notamment concernées par ces mesures de nombreuses espèces de singes, oiseaux, serpents, iguanes, et même les scorpions et les araignées, qui peuvent facilement se dissimuler dans les bagages.
 
250 000 animaux sont mis en vente par des trafiquants chaque année au Brésil. Source – Maxisciences.com

Jusqu’à un an de prison

250 000 animaux sont chaque année mis en vente par des trafiquants au Brésil selon le site maxisciences.com. Pour lutter contre ce fléau, douze aéroports ont été placés, en amont de la Coupe du monde, sous étroite surveillance. Et cela semble porter ses fruits : les autorités viennent d’annoncer la saisie de 400 kilos de homard, dont le commerce est strictement réglementé, à l’aéroport de Guarulhos (9/6/2014). Les transporteurs, qui ne disposaient pas des autorisations nécessaires, ont écopé d’une amende de 39 700 reais, soit plus de 13 000 euros. Acquérir un animal sauvage, vivant ou mort, peut par ailleurs se solder par une peine pouvant s’élever à un an de prison. D'après Eurosport.fr, plus de 600 000 visiteurs étrangers sont attendus pour cet événement sportif. En cas de succès, cette campagne - menée conjointement par l’Ibama et les douanes brésiliennes - sera reconduite lors des prochains Jeux olympiques d’été, qui se tiendront à Rio de Janeiro en 2016. *Institut brésilien de l’environnement et des ressources naturelles renouvelables Photo perroquets : © kungverylucky - Fotolia.com