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Protection

2 000 euros pour un centre de faune sauvage

2 000 euros pour un centre de faune sauvage

Photo : © Association « Apus Apuces »

Près d’Orléans (45), une équipe composée essentiellement de bénévoles recueille les animaux sauvages blessés ou orphelins de la région. La Fondation 30 Millions d’Amis a souhaité lui allouer une aide de 2 000 euros pour lui permettre d’accueillir davantage d’animaux.

Créée en 2009 à Bazoches-les-Gallerandes dans le Loiret par Corinne et Richard Dantan, l’association « Apus Apuces » est aujourd’hui le seul organisme du département à recueillir, soigner et réhabiliter les animaux malades ou blessés. « En 2012, nous avons accueilli plus de 300 animaux, précise Corinne. Ce sont surtout des hérissons, des écureuils, des martinets, des tourterelles, des pigeons et des merles ». Les arrivées sont massives : des portées qui viennent de naître et qui se retrouvent orphelines, des oisillons tombés du nid… autant de petits êtres qui ne pourraient survivre dans une nature qui se révèle parfois sans pitié avec les plus faibles.

Espèces protégées

Mais pour monter un tel centre de protection, il a fallu se mettre en conformité avec le code de l’Environnement. « Je suis passionnée de faune sauvage depuis des années, poursuit Corinne. J’ai commencé dans différents organismes et un jour, j’ai passé les certificats de capacité nécessaires à l’ouverture d’un centre dédié à la sauvegarde des animaux sauvages ». Car parmi les petites victimes, nombreuses sont celles qui appartiennent à des espèces protégées, et leur prise en charge est donc soumise à une réglementation très stricte. Un travail bénévole, qui occupe pourtant les journées, et parfois les nuits, de cette ancienne assistante de direction. L’association « Apus Apuces » travaille en étroite collaboration avec les communes, les vétérinaires, les pompiers, la DDPP*, l’ONCFS** et l’ONF***. Les particuliers peuvent également solliciter l’aide de la petite équipe. « Les animaux recueillis sont d’abord placés à l’isolement, puis soignés en box, explique Corinne. Si leur environnement d’origine est sécurisé, nous les relâchons à l’endroit où ils ont été sauvés. » La qualité des soins est essentielle pour assurer un avenir aux pensionnaires du centre : « Il arrive que les bébés martinets vivant sous les toits aient trop chaud. Ils se jettent alors du nid et peuvent être dévorés par les prédateurs, précise Corinne Dantan. Or sans des ailes en parfait état, un martinet ne peut pas survivre : c'est un oiseau qui ne se pose jamais, même pour manger ».

Nouveaux projets

Afin de sauver davantage d’animaux, le centre a déposé un dossier en préfecture permettant son ouverture aux rapaces. Une extension qui implique des aménagements supplémentaires : Â« Certains ne peuvent cohabiter avec d’autres, comme la chouette chevêche, qui mesure une dizaine de centimètres, et le moyen-duc, qui  pourrait la blesser. Il faut aussi séparer les espèces diurnes des espèces nocturnes afin de respecter le rythme de chacune ». L’association a donc prévu d’acheter deux grandes volières-tunnels pour favoriser la guérison et le bien-être des oiseaux. La Fondation 30 Millions d’Amis a alloué 2 000 euros d’aide afin de prendre en charge une partie du coût des volières et l’achat de carrelage destiné à la nouvelle infirmerie du centre de sauvegarde. En savoir plus sur le site de l'association *Direction Départementale de la Protection des Populations
**Office national de la chasse et de la faune sauvage
*** Office National des Forêts