La Fondation 30 Millions d’Amis soutient le Natuurhulpcentrum, qui recueille et soigne les animaux sauvages en Belgique. Elle a souhaité lui allouer une aide de 10 000 euros pour lui permettre d’améliorer sa structure d’accueil.
La Fondation 30 Millions d’Amis soutient le Natuurhulpcentrum, qui recueille et soigne les animaux sauvages en Belgique. Elle a souhaité lui allouer une aide de 10 000 euros pour lui permettre d’améliorer sa structure d’accueil. C’est en 1976 qu’une bande de jeunes Belges, passionnés de nature, décide d’agir pour sauver les animaux sauvages blessés et assurer leur réhabilitation en milieu naturel. Ainsi est créé le Natuurhulpcentrum (Centre d’aide à la Nature, NDLR) : « Nous recueillons principalement des hérissons accidentés, des rapaces, des pigeons ramiers et des chevreuils » explique Benjamin Loison, responsable de la cellule soins intensifs. Pourtant, peu à peu, d’autres pensionnaires inattendus font leur apparition : serpents, singes, perroquets et même crocodile et lion. En 2003, une nouvelle aile est spécialement aménagée pour accueillir des animaux tropicaux. Au coeur du trafic mondial En Belgique, les saisies d’animaux exotiques ne sont pas rares : « 42 espèces seulement peuvent être détenues par des particuliers, précise Benjamin Loison. Bien qu’il existe en théorie des dérogations, les autorités n’en délivrent aucune dans la pratique. Lorsqu’un animal ne figurant pas sur cette liste est découvert, il est immédiatement confisqué à ses propriétaires ». Et le pays n’échappe pas au trafic d’animaux sauvages : « Nous intervenons régulièrement pour récupérer des singes magots en provenance du Maroc, ou dernièrement, des caméléons prélevés à l’état sauvage au Burundi ». Car la Belgique se situe, comme les Pays-Bas, au coeur du trafic mondial d’animaux. Parfois, ce sont les particuliers eux-mêmes qui font appel au centre : « Certains adoptent illégalement un bébé singe... avant de se rendre compte qu’il devient dangereux lorsqu’il atteint l’âge de maturité sexuelle » regrette le spécialiste. Le Natuurhulpcentrum est alors sollicité comme centre de transit, le temps qu’une place soit trouvée dans un lieu adapté aux besoins de ces animaux sauvages, à l’instar d’un parc zoologique ou d’un sanctuaire.Photo : © Natuurhulpcentrum
simbaetmiette 09/04/2013 à 15:00:47