Ce ouistiti a été retrouvé dans un appartement grâce au signalement d'un riverain./OFB
La gendarmerie et l’Office français de la biodiversité (OFB) ont saisi un ouistiti à pinceaux blanc dans un appartement à Sérignan (34) grâce à une ‘’alerte maltraitance’’ effectuée via l’appli de la Fondation 30 Millions d’Amis. La détention illégale d’une espèce protégée est passible de 3 ans de prison et 150 000 euros d’amendes.
Un excellent réflexe ! Un riverain a découvert à sa grande surprise un « singe enfermé en cage à longueur de journée », dans un appartement de Sérignan, dans l’Hérault. Suspectant une maltraitance, le lanceur d’alerte a immédiatement contacté la Fondation 30 Millions d’Amis via notre appli mobile ‘’alerte maltraitance’’.
Au terme de leur enquête, la gendarmerie et les agents de l’OFB ont pu secourir et saisir l’animal, un ouistiti à pinceaux blanc. L’Office français de la biodiversité a relevé que le petit singe était « un peu gras, mais en bonne santé malgré une nourriture trop riche et inadaptée ». Cela faisait plusieurs années qu’il vivait dans cet appartement.
S’il n’était visiblement pas maltraité par ses détenteurs, le ouistiti reste une espèce protégée et il est formellement interdit d’en détenir chez soi. La gendarmerie de l’Hérault rappelle sur Facebook qu’il « s'agit d'une espèce protégée par la convention de Washington et considérée comme dangereuse par rapport au risque sanitaire ».
La peine encourue pour la détention ou le commerce illégal de primate est de 3 ans d’emprisonnement et 150 000€ d’amende. La Fondation 30 Millions d’Amis se constitue partie civile.
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