Un chaton tombé dans un puits à Jumilhac-le-Grand (24), a heureusement pu être sauvé par les pompiers. Il y était coincé depuis deux jours, affamé. Sa survie relevant de la Providence, sa maîtresse, qui ne lui avait pas encore donné de nom, l’a prénommé… « Miracle ». Le lieutenant Patrick Mazeau, commandant des opérations de secours, s’est confié à 30millionsdamis.fr.

Les mésaventures de nos 30 millions d’amis offrent parfois – et c’est heureux – de belles histoires à raconter. C’est le cas avec celle-ci. À Jumilhac-le-Grand (24), un chaton de trois mois est tombé dans un puits, plein d’eau. Le pauvre animal s’y serait à coup sûr noyé… s’il ne s’était agi d’un ouvrage ancien – en pierre – pour la construction duquel les ouvriers de l’époque avaient prévu des petits interstices afin d’en faciliter l’édification. Un refuge tout trouvé pour l’infortuné petit chat. Qui n’était pas sauf pour autant, sept mètres séparant la surface de l’eau de l’entrée du puits. Alertés par ses miaulements, ses maîtres ont tenté d’intervenir eux-mêmes ; notamment en descendant à plusieurs reprises un seau empli de nourriture attaché à une corde, afin que le chat s’y agrippe et qu’ils puissent le remonter. Malheureusement en vain, le chat étant trop épuisé.

Le GRIMP en renfort

Les pompiers ont alors été appelés à la rescousse. Contacté par 30millionsdamis.fr, le lieutenant Patrick Mazeau, commandant des opérations de secours, précise le dispositif mis en place : « Étant donnée la configuration des lieux, il a fallu faire intervenir une équipe spécialisée, le GRIMP [Groupe d’Intervention en Milieu Périlleux, NDLR], qui est descendu en rappel dans le puits et a récupéré le chaton sans difficulté ». « Ce n’était pas une opération compliquée, ajoute le Lieutenant Mazeau : le chaton n’était pas très lourd ! Et  bien qu’affamé, il était conscient et miaulait et avait l’air d’aller aussi bien qu’il est possible après avoir passé deux jours dans cette situation. »