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Débat

L’abattage des animaux ne doit pas être occulté : des ONG interpellent le Gouvernement !

Des ONG de protection animale souhaitent que la protection animale lors de l'abattage soit pris en compte dans la concertation nationale. ©DR

Plusieurs ONG de protection animale, dont la Fondation 30 Millions d’Amis, adressent une lettre ouverte au ministre de l’Agriculture. Elles interpellent Marc Fesneau, pour dénoncer l’absence de prise en compte de la souffrance animale lors de l’abattage, dans le cadre de la concertation engagée entre les acteurs de la filière, les associations et le gouvernement, en vue de la prochaine révision de la réglementation européenne sur la protection animale.

3 millions d’animaux abattus chaque jour en France pour l’alimentation. Pourtant, la question de l’abattage est occultée des discussions menées depuis début mars 2023 entre les représentants du ministère de l’Agriculture et les différentes parties prenantes en matière d’alimentation et de bien-être animal, au titre de la future révision de la réglementation européenne sur cette thématique.

Méthode de mise à mort dénoncée par l’UE

C’est donc pour dénoncer cette carence que cinq ONG de protection animale – l’OABA, la Fondation Brigitte Bardot, la LFDA, le CIWF, Welfarm et la Fondation 30 Millions d’Amis – ont adressé une lettre ouverte au ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau« Nous regrettons ce choix du ministère de l’Agriculture, d’écarter des discussions la protection des animaux en abattoirs, précisent les signataires. La Commission européenne a en effet décidé d’aborder plusieurs points dans le cadre de cette révision : l’élevage notamment, en mettant fin à l’utilisation de cages afin de répondre à l’Initiative Citoyenne Européenne (ICE) « End the Cage Age » qui a recueilli 1,4 million de signatures dans les 28 États membres ; mais également le transport et l’abattage des animaux. »

En décidant d’écarter de la concertation la problématique de l’abattage, les représentants du Gouvernement s’opposent d’emblée à des discussions pourtant essentielles et dont il importe de trouver des consensus. En effet, la thématique de l’abattage recouvre une multitude de problématiques sous-jacentes et dont la conformité au droit européen se pose parfois… Ainsi, le recours en France à l’électrification des volailles – avant leur égorgement – a été validé par une instruction ministérielle de 2020, alors même que deux rapports de l’Union européenne (de 2015 et 2021) critiquent explicitement cette méthode de mise à mort !

Généralisation de la vidéosurveillance

En outre, les ONG signataires invitent le Gouvernement français à encourager, auprès de l’Union européenne, « la généralisation de la vidéosurveillance pour les postes de saignée et mise à mort » : un dispositif déjà mis en place en Espagne, soutenu par 91 % des Français (Baromètre Fondation 30 Millions d’Amis /Ifop, 2023) et dont les vertus ont été soulignées par un rapport du Conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux (CGAAER), en juin 2021.

Par ailleurs, les signataires regrettent le choix du ministère de l’Agriculture de maintenir, dans une certaine mesure, le gazage des poussins mâles, alors « qu’il existe aujourd’hui des techniques économiquement viables permettant de déterminer le sexe des embryons dans l’œuf avant l’éclosion. » Sans oublier les canetons femelles de la filière foie gras qui continuent d’être broyées par millions chaque année. Enfin, les ONG souhaiteraient que l’abattage des poissons – quasi-exclu du champ d’application du règlement européen sur l’abattage – soit enfin traité à l’échelle de l’Union européenne.

Les ONG signataires veilleront à ce que le Gouvernement français porte, devant la Commission européenne, des propositions ambitieuses, à la faveur du bien-être animal.  

Commenter

  1. regus1 07/04/2023 à 09:19:45

    Stop à toute cette cruauté animale !

  2. pouguy 05/04/2023 à 18:50:17

    le gouvernement doit tout savoir

  3. nous pour eux 05/04/2023 à 17:41:19

    Tout à fait d'accord avec ce texte afin que les ONG signataires invitent le Gouvernement français à encourager, auprès de l’Union européenne, « la généralisation de la vidéosurveillance pour les postes de saignée et mise à mort ». Il faut mettre fin à toutes ces barbaries ON EN PEUT PLUS !!!!