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5 choses étonnantes que vous ne saviez (peut-être) pas sur les éléphants

Les 3 espèces présentes dans le monde – éléphant de savane d'Afrique, éléphant de forêt d'Afrique et éléphant d'Asie – possèdent des caractéristiques surprenantes. ©Nam Anh /unsplash

C'est le plus gros mammifère terrestre au monde, mais pas seulement ! Outre son poids pouvant atteindre 7 tonnes pour les espèces africaines, et sa mémoire citée en exemple, l'éléphant se distingue par d'autres aspects extraordinaires : rôle écologique, anatomie, comportement... 30millionsdamis.fr dévoile ses prouesses les plus méconnues.

Vous pensiez tout savoir sur l'éléphant ? Détrompez-vous ! Les 3 espèces présentes dans le monde – éléphant de savane d'Afrique, éléphant de forêt d'Afrique et éléphant d'Asie – possèdent des caractéristiques aussi passionnantes à étudier qu'à partager.

1.    « Ingénieurs de l'écosystème », les éléphants régénèrent les forêts

Quel rapport entre les éléphants de forêt d'Afrique et la biodiversité végétale ? La zoochorie ! Ce terme désigne tout simplement la capacité des animaux à transporter des graines, soit sur leur pelage, soit dans leur système digestif. Avec leur gabarit imposant, les pachydermes peuvent consommer de gros fruits dont les graines seraient trop volumineuses à digérer pour d'autres animaux. Parcourant chaque jour de longues distances, ils répandent leurs excréments – et leur précieux contenu – sur de vastes territoires, assurant aux végétaux une dispersion à large échelle.

Privées de leur unique « transporteur » de graines, certaines plantes se retrouvent donc condamnées à l'extinction si leur milieu d'origine est détruit. Or, le braconnage a réduit les populations d'éléphant de forêt d'Afrique de 63 % entre 2001 et 2018, mettant en péril la survie de l'espèce, mais également la régénération des forêts. « Sans intervention pour stopper le braconnage, jusqu'à 96 % des forêts centrafricaines subiront des changements majeurs dans leur composition en arbres », avertit John Poulsen, chercheur en écologie tropicale à l'Université de Duke (US) et auteur d'une étude sur le sujet.

2.    La peau craquelée de l'éléphant lui sert à réguler sa chaleur corporelle

Aaah, quelle chaleur... Lorsque la température ambiante grimpe, la sueur produite par nos glandes sudoripares nous permet de nous rafraîchir autant que possible. L'éléphant, lui, adopte une stratégie différente : sa peau ridée abrite un incroyable réseau de canaux microscopiques, retenant l'eau et la boue dont le pachyderme se recouvre régulièrement. Ce maillage complexe retient 5 à 10 fois plus d'eau qu'une surface plane !

A cause de la ressemblance entre la peau des pachydermes et les paysages arides formés par la boue séchée, certains chercheurs présumaient que les crevasses des éléphants résultaient d'un processus de contraction. En réalité, selon une récente étude de l'Université de Genève, leur épiderme se tord sous l'effet d'une faible desquamation – la peau pèle très peu – et d'une forte production de kératine, une protéine fibreuse.

3.    Comme les femelles, les éléphants mâles forment des groupes sociaux

Après avoir quitté sa harde familiale, le jeune éléphant mâle mène-t-il une vie de solitaire ? Pas forcément, répond Caitlin O'Connell, auteur de l'ouvrage « Le Parrain, au cœur d'un clan d'éléphants » (éd. Actes Sud, 2019). Observant les pachydermes du parc national d'Etosha en Namibie pendant une vingtaine d'années, cette scientifique a décrit un groupe plutôt stable. « Les mâles de tous âges adoptaient des comportements remarquablement amicaux. C'était particulièrement vrai pour les adolescents qui étaient tout le temps en train de se toucher et qui maintenaient des contacts corporels », écrit la chercheuse.

Si le mâle dominant – alpha – finira par perdre sa place de leader, les disputes se suivent souvent de réconciliations. Les amitiés entre pachydermes de sexe masculin s'avèrent précieuses, et l'aide apportée à un camarade en détresse sera toujours récompensée.

4.    Les éléphants perçoivent les infrasons à plusieurs kilomètres de distance

Maîtres dans l'art des « messes basses » ! Alors que les sons audibles par l'oreille humaine ont une fréquence de vibration comprise entre 20 Hz et 20.000 Hz, les éléphants émettent et perçoivent les sons de basse fréquence – ou infrasons – dès 16 Hz. Ce qui leur permet d'échanger des informations jusqu'à une dizaine de kilomètres de distance, un avantage indéniable pour cette espèce sociale.

Les pachydermes se montrent également capables de communiquer en frappant le sol avec leurs pattes, produisant des ondes sismiques qui se répercutent plus ou moins loin selon le substrat, rocheux ou sableux. Une équipe de scientifiques britanniques est même parvenue à identifier le comportement des éléphants à distance, en fonction des « séismes » qu'ils engendrent, depuis les « simples » vocalisations jusqu'à la fuite face à un agresseur.

5.    La trompe d'un éléphant contient 150.000 muscles et tendons

« Que dis-je, c'est un cap ? C'est une péninsule ! » Même le célèbre nez de Cyrano de Bergerac ne tient pas la comparaison face à la trompe de l'éléphant, appendice polyvalent qui résulte de la fusion entre son organe nasal et sa lèvre supérieure. L'odorat n'est pas la seule fonction accomplie par la trompe, loin s'en faut, puisque celle-ci sert également à explorer par le toucher (tact), mais aussi à boire, aspirant jusqu'à 7 litres d'eau, à communiquer ou encore, à soulever des objets aussi lourds qu'un tronc d'arbre.

Pour exercer ces fonctions variées, la trompe contient environ 150.000 muscles et tendons. A titre de comparaison, le corps humain ne possède « que » 639 muscles.

En milieu naturel, les éléphants sauvages risquent l'extinction à cause des activités humaines, en particulier le braconnage pour leur ivoire et la destruction de leur habitat. Tandis que dans nos contrées, leurs congénères captifs se trouvent exploités pour les cirques et les spectacles itinérants, au mépris de leurs besoins émotionnels et comportementaux les plus essentiels. Un triste sort réservé à ces merveilleux représentants du monde animal !

Conseils de lecture :
•    Pour les plus jeunes (mais pas seulement) :
L'Éléphant, de Jenni Desmond (éd. des Éléphants, 2019)
•    Pour approfondir :
Le Parrain – Au coeur d'un clan d'elephants, de Caitlin O'Connell (éd. Actes Sud, 2019)

Commenter

  1. chatmama 13/08/2020 à 13:12:04

    L'éléphant est intelligent; il est capable de reconnaître son reflet dans un miroir, il a conscience de lu-même et de ses congénères, il éprouve des sentiments d'amitié, de tristesse (une mère perd son éléphantau). Il comprends que de mauvais hommes, les braconniers veulent le tuer pour ses défenses; Le cas de Satao II ce vieux mâle âgé de 50 ans cachait ses longues défenses dans les fourrés du parc national de Tsavo au Kenya; Il avait survécu aux secheresses, à la famine, à plusieurs tentatives d'assassinat par des braconniers. Satao II a été tué le 13 mars 2017 mais les braconniers n'ont pas eu le temps de lui arracher ses défenses de 50 kg chacune. 

  2. nous pour eux 12/08/2020 à 19:56:20

     

    Ce sont des bêtes vraiment magnifiques ! Il faut tout faire pour stopper le braconnage pour leur ivoire et la destruction de leur habitat. Mais aussi vers l'exploitation pour les cirques et les spectacles itinérants. Ils ne méritent pas cela et ça devrait être interdit surtout les spectacles itinérants.

     

  3. Bandy86 12/08/2020 à 19:05:44

    C'est animal est magnifique.

  4. pouguy 12/08/2020 à 17:56:08

    ce sont des animaux merveilleux, j'aimerai tant que nos enfants et petits-enfants puissent les connaitre, la barbarie pour l'ivoire a repris dans certains pays corrompus, malheureusement