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Le corbeau, "bête noire" des agriculteurs de l'Oise

Les céréaliers de l'Oise, victimes de la prolifération des corbeaux, ont écrit au préfet pour demander un plan de régulation du volatile, très friand des semis de maïs ou d'orge, a-t-on appris mercredi auprès de la FDSEA.

LILLE, 16 juin 2010 (AFP) - Les céréaliers de l'Oise, victimes de la prolifération des corbeaux, ont écrit au préfet pour demander un plan de régulation du volatile, très friand des semis de maïs ou d'orge, a-t-on appris mercredi auprès de la FDSEA.

Le corbeau freux, dont les nuisances s'ajoutent à celles du sanglier ou du pigeon, pourrait anéantir cette année un millier d'hectares de cultures dans l'Oise pour un préjudice de plusieurs centaines de milliers d'euros, selon le syndicat agricole. "Les problèmes commencent à la levée du maïs. Ils bouffent les grains au moment de la fermentation. Ils sont friands de toutes les cultures", explique Grégoire Longuépée, agriculteur à Blancfossé.

Pour protéger son pois d'hiver, il a sollicité la société de chasse locale pour installer dans ses champs des cages permettant de capturer l'animal. Luc Smessaert, de la FDSEA 60, déplore que "personne ne s'intéresse vraiment" au corvidé, qu'il qualifie de "bête noire" des cultivateurs isariens. "Le corbeau n'a quasiment pas de prédateur à part l'homme, et l'homme ne le consomme pas. Avec l'interdiction des répulsifs et le piégeage réservé aux professionnels, on n'a plus aucune protection du grain", estime-t-il.

Les corbeaux s'habituent aux épouvantails et les détonateurs au butane "ne font que déplacer la question chez le voisin", souligne-t-il. Les exploitants souhaiteraient pouvoir chasser le corbeau toute l'année et être autorisés à piéger sans recourir aux piégeurs professionnels.