(Avec AFP) - Presque tous les lémuriens sont menacés de disparition, dont 31 % en danger critique, en raison de la chasse et de la déforestation à Madagascar, selon la nouvelle liste rouge de l'UICN qui compte désormais plus de 30.000 espèces dont le sort est jugé préoccupant. Un constat alarmant partagé par 30millionsdamis.fr.
Sur 120.372 espèces désormais passées au crible (sur 8 millions estimées sur la planète), 32.441 sont menacées d'extinction (13.898 vulnérables, 11.732 en danger et 6.811 en danger critique), dont la plupart des lémuriens, la baleine noire de l'Atlantique, le grand hamster d'Alsace ou encore le champignon chenille prisé de la médecine traditionnelle chinoise.
33 espèces de lémuriens en "danger critique", dernière catégorie avant l'extinction
Cette liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature est régulièrement enrichie par l'évaluation de nouvelles catégories animales ou végétales. La nouvelle liste (09/07/2020) complète en particulier l'évaluation des primates africains, attirant surtout l'attention sur les lémuriens, endémiques de Madagascar. Ainsi, 103 des 107 espèces de lémuriens sont menacés, "principalement en raison de la déforestation et de la chasse" et 33 d'entre eux sont en danger critique, dernière catégorie avant l'extinction.
Sans les importants efforts humains et financiers déployés pour sa conservation (aires protégées, reforestation, éco-tourisme...) certaines, comme le lépilémur du Sahafary "seraient sans doute déjà éteintes", note même Russ Mittermeier, spécialiste des primates à l'UICN. Mais cela n'a toutefois pas empêché 13 espèces de lémuriens de passer dans la catégorie "en danger critique", comme le sifaka et le microcèbe mignon, plus petit primate du monde, tous deux victimes de la destruction de leur habitat par l'agriculture sur brûlis et l'exploitation forestière.
En Afrique, 1 espèce de primate sur 2 est menacée
Dans le reste de l'Afrique, plus de la moitié des espèces de primates (54 sur 103) sont menacées, comme le colobe à longs poils qui est désormais en danger critique. Cela montre "que l'Homo sapiens doit changer radicalement sa relation avec les autres primates et avec la nature dans son ensemble", a souligné Grethel Aguilar, directrice générale par intérim de l'UICN, dont le congrès qui devait se tenir à Marseille en juin a été reporté en janvier 2021 à cause du Covid-19.
Emilia CLÉ 03/08/2020 à 19:58:24
nous pour eux 16/07/2020 à 10:13:15
Désolant et que faire contre toutes ces destructions ? Ne peut-on pas leur foutre la paix et essayer de les sauver, mais non tout ce dont on pense c'est à détruire....
Gryffondore 15/07/2020 à 20:43:29
Lamentable !
corie57 15/07/2020 à 20:22:25
Encore bravo à la connerie humaine qui empêche ces petites bêtes de vivre tranquillement. Et si on détruisait leur habitat à tous ces abrutis etc... hein !
Bandy86 15/07/2020 à 17:45:35
On détruit tout, un jour il n'y aura plus rien. C'est bien dommage, mais tant que l'homme n'en prendra pas concience, rien ne se fera; Malheureusement
Luna_Lovegood 11/07/2020 à 13:00:56