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Un ours abattu en Ariège, la Fondation 30 Millions d'Amis porte plainte

Tué par balles, l'ours gisait dans une zone de haute montagne dans les Pyrénées ariégeoises. ©Capture d'écran /Twitter

(Avec AFP) - Un ours a été retrouvé mardi 9 juin 2020, tué par balles en Ariège, a annoncé la ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne. La Fondation 30 Millions d'Amis a déposé une plainte, à l'instar de l'Etat lui-même. 15 ans après l'abattage de l'ourse Cannelle par un chasseur, il est impératif que ce nouveau drame pour la biodiversité permette enfin l'évolution du droit en matière de protection animale et de préservation des espèces menacées.

« Un ours a été découvert (...) en Ariège, abattu par balles. L'ours est une espèce protégée, cet acte est illégal et profondément condamnable. (...) L'Etat va porter plainte », a annoncé la ministre de la Transition écologique et solidaire sur Twitter (9/06/2020). L'animal gisait dans une zone de haute montagne, sur la commune d'Aulus-les-Bains (09), près de la station de ski de Guzet et une enquête a été ouverte par le procureur de Foix, selon la préfecture. C'est le 2e ours retrouvé mort dans les Pyrénées cette année ! En avril, la dépouille de Cachou, un mâle né en 2015, avait été découverte dans le Val d'Aran (Espagne), sans que les causes de sa mort n'aient jusque-là été divulguées.

50 ours présents dans les Pyrénées, un niveau qui n'assure pas la survie de l'espèce

 

Les quelques lois qui protègent les animaux sauvages doivent être appliquées avec la plus grande rigueur.
Reha Hutin

La Fondation 30 Millions d'Amis dépose également plainte pour destruction d'espèce protégée : « Les animaux sauvages sont déjà si peu protégés actuellement par le législateur, qui ne cesse d'accorder des privilèges aux chasseurs ! Par conséquent, le minimum que l'on puisse exiger face à de tels agissements, c'est que les quelques lois qui protègent ces animaux soient appliquées avec la plus grande rigueur et que les peines soient exemplaires », s'indigne Reha Hutin, sa Présidente. « Au moment de l'abattage de l'ourse Cannelle – la dernière ourse de souche pyrénéenne – il y a 15 ans, le chasseur était relaxé [en première instance] par la justice, nous obligeant à aller en cassation, rappelle de son côté Me Xavier Bacquet, avocat de la Fondation. Aujourd'hui, face à des faits similaires, on peut se demander si tout sera mis en œuvre pour identifier et condamner l'individu. J'espère que ce dossier va enfin marquer l'évolution du droit en matière de protection animale et de préservation des espèces menacées. »

« Personne n'a le droit de supprimer un ours dans les Pyrénées, c'est inconcevable. C'est une espèce protégée », a quant à lui réagi Alain Reynes, directeur de l'association Pays de l'ours, qui défend la présence de l'espèce dans les Pyrénées. « Bien entendu, (nous) les associations allons également faire tout ce qui est en notre pouvoir pour retrouver les responsables et les faire condamner », a ajouté cette figure du mouvement pro-ours interrogée par l'AFP. La croissance de la population ursine dans les Pyrénées, après des réintroductions entamées en 1991, alimente depuis des années des tensions avec les éleveurs qui estiment leur présence incompatible avec l'activité pastorale. Le nombre d'ours dans les Pyrénées atteint désormais les 50 individus, selon les autorités, niveau qui n'assure toutefois pas la survie de l'espèce.

De nouveaux lâchers annulés après des manifestations d'éleveurs

La France avait adopté un "plan ours" pour 2018-2028 prévoyant de nouveaux lâchers d'ours, mais il été enterré par le gouvernement quelques mois à peine après sa mise en place, après des manifestations d'éleveurs. En 2019, 1.173 animaux ont été tués par des ours et 36 ruches détruites, selon les chiffres contenus dans une consultation publique lancée récemment pour des mesures d'effarouchement des ours bruns dans les Pyrénées. Les défenseurs des plantigrades dénoncent pour leur part des chiffres gonflés par la course aux indemnisations, et des imputations aux prédateurs non confirmées. La semaine dernière, les ministres de la Transition écologique et solidaire et de l'Agriculture ont annoncé une enveloppe de 500.000 euros supplémentaires pour la cohabitation ours-pastoralisme.

Commenter

  1. Krys35 24/06/2020 à 18:45:34

    On n'est pas au Far West, ils se prennent pour qui ces cowboys de pacotille!!!! Ras le bol de ce faits divers ignobles. Mais tant que la justice sera autant laxiste, les tueurs d'animaux et autres tortionnaires ont encore de beaux jours devant eux

  2. Gryffondore 22/06/2020 à 18:08:07

    Honteux ! Encore une preuve que l'espèce humaine est la pire espèce que la Terre ait portée ! On est trop peu nombreux à respecter l'important...

  3. BNCGT 21/06/2020 à 15:44:27

    Et voilà la cruauté humaine Que justice soit faite. Mais allons nous vraimant punir les coupables

    C'est une honte. 

  4. pouguy 17/06/2020 à 18:45:31

    on lache des animaux qui nous coutent très cher, on doit les laisser vivre. je ne comprends pas qu'en espagne ils vivent très bien avec les ours et qu'on ne le fait pas en france. j'ai signé la pétition sur mesopinion.com

  5. nous pour eux 17/06/2020 à 18:00:37

     

    Grand soutien et remerciement à 30 Millions d'amis !

    Mais comment peut-on mettre fin à toutes ces monstruosités ?

  6. Bandy86 17/06/2020 à 17:48:21

    J'espère de tout coeur que ceux qui ont tiré sur cet ours vont être retrouvé et bien puni, pas juste une petite brimade, non de la prison ferme sur au moins 5 ans et une lourde amende.

    L'être humain ne respecte rien. Pour garder les troupeux il y a les Patous, ces chiens font partir les ours et autres prédateurs rien qu'avec leur voix et leur posture. C'est une bonne entente, tout le monde s'y retrouverai, mais ....... les éleveurs ne font rien pour que tout s'arrange, ils se croient les plus fort en détruisants tout.

    Pauvre France !!!

  7. Clairette2 17/06/2020 à 16:57:06

    On lache des animaux pour les remettre dans leur milieu naturel et au bout du chemin... pan pan on leur tire dessus. L'être humain m'écoeur

  8. Urushi 17/06/2020 à 15:12:38

    ET voilà la monstruosité du monde Français. Pas très glorieux.

    [***]

    Ne relachez-pas des ours/ses, ils seront tués à coup sûr ! Ou bien relâchez-les là où les humains sauront les bien traiter.

    Misère que ce monde de fous !

  9. HommeEstAnimal 17/06/2020 à 14:59:47

    Par conviction, je ne mange plus de viande. 

    Si je dois aussi me passer de fromages de brebis ou chèvre, je le ferai pour permettre aux ours de vivre dans leur milieu naturel. Les êtres humains prennent trop de place et croyent avoir la primauté sur la nature. Les autres être vivants doivent aussi pouvoir s'épanouir. Mais combien d'humains s'en soucient ? trop peu malheureusement !

  10. Maurin.séolane 17/06/2020 à 14:49:26

    L homme tue les Ours puis les relâche. Idem.pour les loups.ces êtres n ont rien demandés  le bipède les dirige decide tout pour eux fait n importe quoi. Et au sommet de la pyramide le chef s en contrefout. Pognon d abord pognon et or. Le chasseur qui tue est un psychopathe qui sait qu il ne sera jamais inquiété par un système pourri jusqu a la moelle. Que les chasseurs qui vident de vies heureuses nos collines s emparent de tout pourrissent avec leurs déchets soient maudits.