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Politique

Les animaux de compagnie, une préoccupation de la région Ile-de-France

En Ile-de-France, 27 % des foyers ont un animal de compagnie, les chats arrivant en tête. ©Kazuky Akayashi

Instaurer un permis de détention d’animaux de compagnie, demander l’interdiction de la vente d’animaux par petites annonces, faciliter la garde de nos compagnons en cas d’hospitalisation… Suite à une réflexion menée en 2019 avec les associations de protection animale, notamment la Fondation 30 Millions d’Amis, le conseil régional d’Ile-de-France propose une série de mesures.

L’animal est devenu un véritable enjeu politique. À l’échelon national certes, mais également local. Certains l’ont bien compris. « Le rôle de l’animal de compagnie est à la fois très utile et très fort, en particulier auprès des personnes fragiles. […] Pourtant, notre région est dure avec les animaux », reconnaît Valérie Pécresse en conférence de presse (06/02/2020). Face à ce constat, la Présidente du conseil régional d’Ile-de-France a commandé une mission visant à « dresser un diagnostic de la situation des animaux domestiques en Ile de France et identifier les leviers d’action pour favoriser leur bien-être, la lutte contre la maltraitance et le développement d’activités créatrices de lien social ». Fruit d’un an de réflexion avec des associations de protection animale, notamment la Fondation 30 Millions d’Amis, le rapport de mission identifie une série d’actions concrètes, qui recoupent en partie les 10 pistes législatives contre l’abandon proposées par la Fondation 30 Millions d’Amis.

Expérimenter le permis de détention de l’animal

« Nous souhaitons expérimenter en Ile-de-France un permis de détention de l’animal », affirme en effet la Présidente de région. Décerné sans frais et sans condition à tous les franciliens, le permis serait retiré aux personnes reconnues coupables de maltraitance. Un système qui existe déjà en Belgique (Wallonie) depuis l’entrée en vigueur du Code de l’animal, et que l’Ile-de-France adopterait à titre expérimental. La présidente du conseil régional demande également à être mandatée « pour demander [au gouvernement] l’interdiction de la vente en ligne d’animaux de compagnie par des non professionnels du secteur ». Deux mesures prônées par la Fondation 30 Millions d’Amis pour lutter contre l’abandon, mais qui reposent sur la volonté de l’Etat.

Or, 75 % des Français considèrent que le gouvernement ne prend pas suffisamment en compte la protection animale dans son action (Baromètre Fondation 30 Millions d’Amis / Ifop - fév. 2020). Les ministres d’E. Macron ne leur donnent pas tort : le plan pour « la protection et l’amélioration du bien-être animal », récemment dévoilé par le ministre de l’Agriculture Didier Guillaume, éludait ainsi des questions cruciales telles que l’abattage et l’élevage intensif et a très fortement déçu.

Associer les ONG de protection animale aux décisions du Conseil de Région

Toutefois, certaines mesures relèvent bien de la compétence de la région, en lien avec les communes, et pourraient donc s’appliquer plus rapidement. Ainsi, le rapport préconise de financer la création et la rénovation de refuges, ou encore de mener des campagnes locales de stérilisation et de vaccination des chats errants. Dans l’optique de faciliter le quotidien des habitants qui vivent avec un animal et ainsi lutter contre l’abandon, la région compte créer des espaces de promenade autorisés ou dédiés aux chiens, ouvrir des pensions pour animaux, et favoriser la mise en relation avec des familles d’accueil pour faire garder nos compagnons, en cas d’hospitalisation ou pendant les vacances.

Des conventions pluriannuelles permettront, en outre, de soutenir les associations de protection animale… qui auraient par ailleurs voix au chapitre, en participant à un « Conseil de la région amie des animaux » chargé de définir les priorités d’action. Dans cette perspective, la Fondation 30 Millions d’Amis, favorable à l’interdiction la vente d’animaux de compagnie dans les animaleries afin de limiter les achats « coup de cœur » trop souvent suivis d’abandons, attend beaucoup plus du conseil régional francilien, qui n’avance que timidement sur le sujet en proposant d’abord un « audit » de ces établissements.

Attention aux effets d’annonces

Pour satisfaire à toutes ces ambitions, V. Pécresse prévoit une enveloppe globale de 300 000 euros, à laquelle s’ajouteraient des lignes de budgets spécifiques. Si elles ont le mérite d’ouvrir des perspectives, certaines propositions restent floues ou relèvent d’effet de communication, à l’instar du label « Ville amie des animaux » – sur le modèle du label « Ville fleurie » – qui serait décerné par un jury aux communes franciliennes engagées… mais sans véritable cahier des charges.

Pour être véritablement un acteur engagé, crédible et efficace, la région Ile-de-France devra donc poursuivre le dialogue avec les associations de protection animale. La Fondation 30 Millions d’Amis sera, dans cette optique, un partenaire exigeant.

Commenter

  1. Emilia324 11/02/2020 à 17:34:30

    C’est une très bonne nouvelle
  2. helen.caradec@orange.fr 08/02/2020 à 21:48:11

    Bonne nouvelle

     

  3. AnneV 07/02/2020 à 18:01:42

    A priori, c'est bien, il faut voir le "a postériori" !!!! Bientôt les élections municipales : Méfions nous !