Cliquez sur les photos pour afficher le diaporama. ©John Lopez

De vieilles ferrailles réincarnées en chevaux ou autres bisons

Réalisés grâce au recyclage de morceaux de ferraille, elles rendent parfaitement justice à la faune américaine. « L’Amérique a une culture commune avec les animaux, souligne l’artiste. Ils prennent une part très importante de notre histoire. Moi-même, j’ai grandi avec eux tout au long de ma vie, particulièrement les chevaux pour qui je voue une réelle fascination… Le Dakota du Sud a aussi une vie sauvage exceptionnelle. » Chevaux, bison ou encore hibou, les sculptures sont un véritable reflet du bestiaire de l’Etat américain.

« Je suis sensible au bien-être des animaux »

S’il ne se revendique pas comme un activiste, John Lopez est satisfait à l’idée d’offrir une caisse de résonance pour la protection de la faune de son Etat. A Lemmon, une petite ville de 300 habitants où vivaient d’énormes troupeaux de bisons avant qu’ils disparaissent au fil des années, ses œuvres sont particulièrement appréciées. « Par mon travail, j’ai surtout voulu montrer d’où je viens, justifie le sculpteur. Je suis sensible au bien-être des animaux. Ils nous donnent cette partie de vie qu’il nous manque. C’est évidemment pour cela que je n’aime pas voir quelqu’un tuer un animal. » S’il est heureux des retours dans sa propre ville, John ne s’attendait sûrement pas à ce que son travail plaise au-delà des frontières américaines. 

« C’est une belle surprise, réagit-il. C’est aussi la preuve que ce qui touche aux animaux intéresse énormément. J’espère en profiter pour créer une galerie d’art sur ce thème. » Après les photographies de Raphaëlle Kaufmann et les peintures de Nicolas Jonval, ce travail de John Lopez montre que l’art peut rendre justice aux animaux.