Trois parlementaires de Haute-Provence ont lancé mardi un "appel de détresse" après l'attaque d'un loup, qui a tué samedi une quarantaine de brebis dans la montagne de Lure, au nord de Forcalquier, et ont appelé les pouvoirs publics à autoriser les bergers à tirer sur cet animal.
MARSEILLE, 18 août 2009 (AFP) - Trois parlementaires de Haute-Provence ont lancé mardi un "appel de détresse" après l'attaque d'un loup, qui a tué samedi une quarantaine de brebis dans la montagne de Lure, au nord de Forcalquier, et ont appelé les pouvoirs publics à autoriser les bergers à tirer sur cet animal.
"Jusqu'à maintenant, les attaques se concentraient essentiellement en haute montagne, c'est la première fois que cela survient aussi bas", a expliqué à l'AFP Daniel Spagnou, maire de Sisteron, signataire d'un communiqué aux côtés du député Jean-Louis Bianco et du sénateur Claude Domeizel.
Selon lui, il règne une "inquiétude qui n'avait pas été ressentie depuis trois à quatre ans". Cet incident, d'une "rare violence", "marque de manière évidente les limites des mesures de protection, particulièrement dans les milieux boisés, lieux fréquents de pâturage", qui risquent d'être "à très court terme totalement abandonnés", préviennent les trois parlementaires.
"Nous demandons aux pouvoirs publics de prendre leurs responsabilités : nous ne sommes pas pour éradiquer le loup, mais il faut que les bergers soient autorisés à tirer sur le loup", qui est une espère protégée, a-t-il déclaré.
Pour la période 2009/2010, les autorités ont délivré l'autorisation de huit tirs dits de "prélèvement" afin de prévenir "des dommages importants aux élevages". Les derniers abattages de loups, procédures très encadrées par les autorités, remontent à 2006.
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