En finir avec les pratiques cruelles
À l’attention du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires
Au 21e siècle, il n’est plus tolérable d’autoriser la chasse à courre, une pratique barbare et extrêmement cruelle pour les animaux. La vénerie consiste en effet à poursuivre un animal à cheval et avec des chiens jusqu'à l'épuisement de celui-ci pour ensuite le tuer à l'arme blanche.
Cette tradition ne subsiste que pour le plaisir de quelque 450 équipages qui s’obstinent à perdurer cette sauvagerie déjà abolie par de nombreux pays.
L’arrêté ministériel du 1er mars 2019 a mis fin au “droit de suite”, une aberration qui autorisait à achever, sur un terrain privé et même sans l’accord du propriétaire, un animal mortellement blessé ou aux abois. Désormais, « en grande vénerie, lorsque l'animal est aux abois ou au ferme et qu'il se trouve à proximité d'habitations, de jardins privés y attenant, de zones commerciales ou artisanales et de bureaux et d'établissements accueillant du public, il est gracié ».
Toujours est-il que la traque d’un animal en dehors de son habitat naturel le traumatise. Il est évident que les animaux ainsi poursuivis pendant des heures subissent un stress important et connaissent une mort sanglante.
En signant cette pétition, je m’associe à la demande de la Fondation 30 Millions d'Amis pour que l’article L. 424-4 du code de l’environnement soit ainsi modifié : à la première phrase du premier alinéa, les mots : « soit à courre, à cor et à cri, » sont supprimés ; et qu’il soit complété par un alinéa ainsi rédigé : « À compter du XX/XX/XXXX, il n’est plus délivré aucune attestation de meute destinée à l’exercice de la chasse à courre, à cor et à cri ».
En finir avec les pratiques cruelles