En ville ou à la campagne, si vous croisez un chien ou un chat errant et non identifié, contactez la mairie de la commune. ©AdobeStock
Face à un animal errant, avoir le bon réflexe n’est pas toujours évident, surtout dans l’urgence. Le comportement à adopter dépendra de l’animal – domestique ou sauvage – et aussi, du lieu – autoroute ou autre. 30millionsdamis.fr vous donne les clés pour connaître les bons gestes !
Perdus, abandonnés ou blessés… Des chiens et chats errants, mais aussi des animaux sauvages dans le besoin, peuvent croiser votre route. Tour d’horizon des bons gestes à adopter !
Si vous trouvez un chien ou un chat errant sur la voie publique, l’animal est peut-être simplement perdu. Il est donc important de s’en assurer pour tenter de retrouver son maître, soit grâce aux coordonnées mentionnées sur son collier, s’il en porte un, soit grâce à son identification (tatouage ou puce). Vous pourrez alors contacter la société I-CAD – avec l’aide du vétérinaire – qui contactera le maître.
A défaut d’identification (ou de collier mentionnant les coordonnées du maître), « contactez la mairie de la commune où l’animal est trouvé », prévient l’Ordre National des Vétérinaires (ONV). C’est elle qui est responsable des animaux errants sur son territoire ; elle vous donnera les coordonnées d’un service qui prendra en charge l’animal ou celles de la fourrière si vous pouvez l’y déposer vous-même. Cette dernière disposera du délai légal de 8 jours ouvrés pour garder l’animal et permettre à son maître de se manifester. A l’issue de cette période, si celui-ci n’est pas venu le réclamer, l’animal pourra être adopté ou confié à une association ou fondation de protection animale.
En dehors des heures de bureau (dites heures ouvrées), le numéro d’urgence de la mairie vous orientera vers un cabinet vétérinaire partenaire. Ce dernier pourra également prendre en charge tout animal de compagnie retrouvé errant et accidenté.
Si vous croisez un animal errant sur une autoroute, « Ne vous arrêtez surtout pas pour essayer d’attraper l’animal », alerte le service juridique de la Fondation 30 Millions d’Amis, « au risque de provoquer un accident ». « Le mieux à faire, c’est d’appeler le 17 », ajoute la brigade de la CRS autoroutière Ouest Ile-de-France, contactée par 30millionsdamis.fr. Le service de Police ou de Gendarmerie alertera la société qui gère l’autoroute sur laquelle se trouve l’animal pour qu’elle envoie un patrouilleur le récupérer.
« Si vous connaissez le nom de la société concessionnaire de l’autoroute où vous avez aperçu l’animal, il est aussi possible de la contacter directement pendant les heures ouvrées : celle-ci veillera à gérer toutes les formalités pour secourir l’animal, confirme le service juridique de la Fondation 30 Millions d’Amis. Mais attention, ne pas chercher ses coordonnées en conduisant ! ».
Des juvéniles sont bien trop souvent ramassés à tort.
J-F. Courreau - Faune Alfort
Face à un animal sauvage – comme face à un animal domestique – la prudence s’impose, pour votre sécurité, comme pour la sienne. S’il est blessé, évitez de le manipuler et contactez immédiatement le centre de soins de la faune sauvage le plus proche qui vous indiquera la démarche à suivre. En revanche, « s’il s’agit d’une espèce protégée [et que vous parvenez à la déterminer , NDLR], prévenez l’Office Français de la Biodiversité (OFB) qui a seul pouvoir de décision, que l’animal soit blessé ou mort, précise l’Office National Vétérinaire. S’il s’agit de gibier, prévenez le maire ».
Enfin, si vous croisez un juvénile, assurez-vous, avant toute intervention, de ne pas le soustraire à ses parents. En effet, seuls les nouveaux-nés dépendent de leur mère : âgés de quelques semaines, les animaux peuvent tenter de s’aventurer pour explorer leur nouvel environnement. « C’est là le drame : des juvéniles sont bien trop souvent ramassés à tort, prévient le Président de l’association Faune Alfort, Jean-François Courreau, sur 30millionsdamis.fr. En ramassant un jeune animal, vous avez plus de chances de faire du mal que du bien ». Et ce, que vous croisiez un renardeau, un jeune lièvre, un faon, ou encore, un oisillon tombé du nid. Dans ce dernier cas, veillez quand même à le placer à l’abri des prédateurs. En somme, rapprochez-vous d’un centre de soins seulement si l’animal est manifestement orphelin, à l’instar d’Alfox, ce renardeau secouru par la Fondation 30 Millions d’Amis, après avoir été retrouvé sur le bord d’une route, près du cadavre de sa mère.
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