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Enquête

Vantara : nos révélations sur ce qui pourrait être le plus grand trafic d’espèces sauvages de tous les temps

Ce chimpanzé transféré par les autorités congolaises en juin 2025 au zoo de Kinshasa, pourrait – depuis – avoir rejoint le zoo de Vantara en Inde…© PASA

Début 2025, une dizaine de jeunes chimpanzés étaient exportés de République démocratique du Congo vers un zoo indien, dans l’opacité la plus totale concernant leur provenance et les raisons de ce transfert. La Fondation 30 Millions d’Amis – aux côtés de ses partenaires internationaux – s’est intéressée à ce mystérieux zoo qui semble avide d’animaux d’espèces protégées. Des recherches ont permis de lever le voile sur une affaire aux ramifications tentaculaires d’une ampleur jamais égalée, qui pourrait constituer le plus important trafic d’espèces sauvages de tous les temps.

Suspect. En janvier 2025, les autorités congolaises ont ordonné le transfert de 12 chimpanzés hébergés par un sanctuaire du pays vers le zoo de Kinshasa, un établissement vétuste et inadapté à l’accueil de chimpanzés, avec de fortes suspicions concernant le devenir de ces animaux. Une opération dénoncée par la Fondation 30 Millions d’Amis, qui avait appelé la ministre de l’Environnement congolaise Eve Bazaiba (février 2025) à abandonner ce projet, à protéger les structures d’accueil pour les animaux rescapés du trafic et à poursuivre les efforts pour lutter contre le braconnage.

A cette époque, de forts doutes émergeaient déjà concernant un projet d’exportation de chimpanzés vers un zoo géant en Inde créé par un multimilliardaire, alors encore peu connu du public. Des doutes malheureusement confirmés avec l’exportation, quelques semaines plus tard, d’une dizaine de chimpanzés vers ce parc zoologique, au moyen de permis d’exportation sujets à caution, suivie de nouvelles exportations de primates et autres espèces protégées jusqu’à ce jour.

Une affaire tentaculaire

Ces exportations vivement contestées de primates protégés ont mis en alerte le monde de la conservation. « En analysant les données douanières mondiales officielles, nous avons découvert un commerce international d’une ampleur inimaginable, portant sur des centaines d’espèces animales différentes, provenant des quatre coins du monde, avec une seule et unique destination, le complexe zoologique Vantara en Inde », réagit Lorène Jacquet, la responsable campagnes et plaidoyer de la Fondation 30 Millions d’Amis.

 

Nous avons découvert un commerce international d’une ampleur inimaginable.

Lorène Jacquet, Fondation 30 Millions d'Amis

« Vantara » désigne le zoo titanesque créé par Anant Ambani, fils de l’homme le plus riche d’Asie, le milliardaire Mukesh Ambani. Ce complexe zoologique, d’une superficie de 1400 hectares, non ouvert au public, est constitué de deux entités, le Green's Zoological Rescue & Rehabilitation Center (GZRRC) et le Radhe Krishna Temple Elephant Welfare Trust (RKTEW), situées dans les locaux de la plus grande raffinerie de pétrole du monde et financées par Reliance Industries et la Fondation Reliance.

Depuis son inauguration en mars 2025, le complexe Vantara se présente comme un refuge aux espèces en détresse du monde entier, œuvrant pour leur réintroduction, qui aspire à jouer un rôle transformateur dans l’avenir de la conservation de la faune en s’assurant que ces espèces puissent prospérer pour les générations futures. Le multimilliardaire indien affirme accueillir des animaux sauvés du trafic et dont la protection ne peut être assurée dans leur pays d’origine, afin de leur offrir une vie meilleure en vue d’une future réhabilitation à la vie sauvage. Une communication bien ficelée au service des ambitions mégalomanes d’un riche héritier. Car derrière cette façade vertueuse, se cacherait une réalité bien plus sombre : des dizaines de milliers d’animaux (+ de 50 000 !) déracinés et envoyés vers ce zoo titanesque en Inde, en dépit de toute logique de conservation.

Des données douanières alarmantes

La Fondation 30 Millions d’Amis œuvre depuis plusieurs mois – aux côtés de ses partenaires internationaux – afin de mettre à jour l’ampleur et les pratiques ayant permis à une seule et même structure d’importer, depuis 2022, plusieurs dizaines de milliers d’animaux, dont une grande partie d’espèces menacées et internationalement protégées.

En effet, l’analyse des données douanières mondiales officielles révèle une augmentation massive et suspecte des importations, par l’Inde depuis 2022, d’animaux sauvages vivants dont une grande partie pourrait être réalisée au mépris de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (adoptée en 1973, 185 États signataires).

Les exportations proviennent officiellement de nombreux parcs zoologiques ou fermes d’élevage du monde entier, mais l’origine véritable d’un grand nombre de ces animaux demeure obscure.

Des exportations très inquiétantes en provenance du monde entier

Selon les données douanières mondiales, entre mai 2022 et septembre 2025, plus de 50 000 mammifères, oiseaux, reptiles et amphibiens vivants ont été exportés vers le complexe Vantara, certains pays exportant plus d’animaux que d’autres, et d’espèces plus ou moins menacées. Parmi les espèces importées, la majorité sont considérées comme en danger par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et une grande proportion sont protégées par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES), qui impose la délivrance de permis lors de transferts de ces espèces d’un pays à l’autre. 

 « Certains pays se distinguent par le nombre d’animaux envoyés vers Vantara et les espèces concernées, précise Lorène Jacquet. En effet, les Émirats Arabes Unis, le Vénézuéla et le Mexique, plusieurs pays de l’Union européenne et désormais l’Indonésie, la Malaisie et la Thaïlande sont les principaux pourvoyeurs d’animaux vers Vantara, aux côtés des pays d’Afrique, en particulier la République démocratique du Congo et l’Afrique du Sud, qui y envoient par dizaines des animaux d’espèces emblématiques tels que des grands singes, des lions, des girafes ou encore des léopards

  • Les Émirats Arabes Unis (UAE) sont le principal exportateur vers Vantara et la plupart des espèces concernées ne sont pas indigènes du pays : grands singes, guépards et d'autres espèces de félins connues pour faire l’objet d’un trafic important au Moyen-Orient sont exportées vers Vantara, avec de vives interrogations concernant leur origine et leur traçabilité. Ces pays servant de « plateformes commerciales » pourraient permettre de blanchir des actes de trafic antérieurs, en autorisant l’exportation d’animaux potentiellement acquis illégalement, voir prélevés dans la nature en violation de la loi dans le pays d’origine.  
  • La République démocratique du Congo (RDC) a exporté plusieurs milliers d’animaux vers Vantara, dont de nombreux primates protégés au niveau international. De fortes suspicions concernant l'origine de ces animaux font de ce pays un acteur sensible et prépondérant dans cette affaire, d’autant plus qu’un accord a été conclu entre les autorités congolaises et le complexe Vantara, venant ainsi soutenir ces démarches d’exportations d’animaux. Ofir Drori, fondateur du réseau EAGLE (Eco Activists for Governance and Law Enforcement) qui lutte contre le trafic et la corruption dans 8 pays d’Afrique, dénonce « des exportations massives de grands singes et d'autres primates menacés de la RDC vers Vantara, réalisées en secret, profitant des failles de la convention CITES, sous prétexte que les espèces menacées étaient élevées en captivité ou issues d'un simple échange entre deux zoos ».
  • L’Union Européenne est également l’un des principaux exportateurs vers Vantara, avec plusieurs milliers d’animaux transférés vers le zoo indien, la majorité provenant de République tchèque, d’Autriche, d’Allemagne, de Belgique et du Danemark. La France, qui n’avait jusqu’en février 2025, exporté que deux animaux vers ce zoo indien (un tigre et un fossa), a malheureusement contribué à ce flux incessant en exportant au cours de l’été 2025, 6 bisons américains et 15 macaques de Tonkean vers Vantara, en dépit des alertes formulées par la Fondation 30 Millions d’Amis.

Certains pays européens alimentent allègrement la collection du zoo Vantara, bien que la Commission européenne ait appelé à une plus grande vigilance dans le traitement des demandes d’exportations vers cette destination. En effet, entre juillet et septembre 2025, l’Allemagne, la Belgique, la République Tchèque et l’Autriche y ont exporté plus de 350 animaux, dont plus de 100 spécimens d’espèces menacées et protégées.

D’innombrables importations… en progression constante !

A la lecture des données douanières mondiales et des déclarations officielles faites par les États signataires de la CITES, ces importations sont considérables et ne font malheureusement que prendre de l’ampleur depuis 2022. Passant de 137 animauximportés en 2022 à plus de 30 000 en 2024, l’activité du complexe Vantara ne passe pas inaperçue. 30 pays seraient impliqués dans ce commerce et près de 800 espèces sont concernées.

« Au total, entre 2022 et début 2025, ce sont plus de 18 600 oiseaux, près de 11 500 reptiles et plus de 8 000 mammifères qui auraient été importés par l’Inde pour alimenter les structures de Vantara », alerte Lorène Jacquet. « Comment un seul zoo peut-il avoir la capacité d’accueillir autant d’animaux d’espèces différentes dans de bonnes conditions en si peu de temps ? Et surtout, pour quelle raison ? »

Certains convois unitaires contiennent des milliers d’animaux, près de 4 500 pour un convoi au départ des Émirats arabes unis en novembre 2024, ou encore plus de 2 500 pour un convoi au départ d’Indonésie en juillet 2025.

Suspicion de prélèvements massifs dans le milieu naturel, au péril de la survie d’espèces

Malgré les alertes, les exportations se poursuivent : entre juillet et septembre 2025, au moins 6 900 animaux d’espèces variées ont encore été importés par le complexe indien, l’Indonésie se plaçant en tête avec le transfert de milliers d’oiseaux, reptiles et singes. Rien qu’en juillet dernier, les Émirats Arabes Unis ont exporté plus de 480 animaux vers Vantara (girafes, léopards, diverses espèces d’oiseaux et de primates…).

Hormis les quantités tristement exceptionnelles d’animaux exportés, l’analyse des données douanières a permis de constater de nombreux écarts et incohérences entre les exportations déclarées par les pays de départ et les importations déclarées par l’Inde, jetant à nouveau un trouble sur la traçabilité des animaux concernés.

L’une des questions qui demeurent actuellement sans réponse concerne la provenance des animaux exportés, dont on peut suspecter des prélèvements massifs dans le milieu naturel, mettant en péril la survie de ces espèces.

Les inquiétudes de la Fondation 30 Millions d’Amis confirmées par la CITES

Ces constatations et préoccupations ont d’ailleurs été confirmées, le 31 octobre 2025, par un rapport officiel du Secrétariat de la CITES, l’autorité chargée de contrôler la bonne application de la convention internationale : l'examen des importations réalisées par Vantara a révélé en effet que, pour plusieurs transactions, la traçabilité des animaux, depuis leur origine jusqu'à l'exportation, présentait des lacunes importantes. Le Secrétariat questionne la provenance d’un grand nombre d’animaux importés par Vantara, déclarés comme provenance d’élevages en captivité ou encore de saisies et confiscations de « pays inconnus » et qui pourraient donc être issus de captures illégales dans la nature. Il reproche ainsi aux autorités indiennes d’avoir manqué à leur devoir de diligence et de ne pas avoir procédé aux vérifications nécessaires pour s’assurer que les animaux importés avaient une origine légale.

 « L’une des pratiques courantes pour blanchir des actes de braconnage et exporter des animaux prélevés illégalement dans la nature est de déclarer ces animaux comme nés en captivité dans une structure d’élevage, confirme Lorène Jacquet, responsable campagnes et plaidoyer de la Fondation 30 Millions d’Amis. Lorsqu’il n’existe pas de structure d’élevage officiellement déclarée dans le pays exportant en masse certaines espèces vers Vantara, il est légitime de s’interroger sur leur origine... L’autorité de la CITES fait le même constat et en arrive à la même conclusion : faute de vigilance et de contrôles rigoureux, l’Inde court le risque d’encourager le trafic d’espèces sauvages ! »

L’absence d’activité commerciale du complexe indien mise en doute

Une autre interrogation persiste : d’importants volumes de reptiles et d’oiseaux non protégés par la CITES et classés en préoccupation mineure par l’IUCN sont exportés « de fermes d’élevage » de différents pays vers Vantara, bien que le zoo indien affirme ne participer à aucun commerce et n’accueillir que des animaux issus de sauvetages. C’est par exemple le cas de 700 oiseaux en provenance des Émirats arabes unis en avril 2025, de 700 serpents exportés par la République tchèque en décembre 2024, ou encore de près de 750 geckos et lézards exportés d’Indonésie en juillet 2025. Pourquoi un zoo qui se donne pour vocation d’assurer le sauvetage d’animaux menacés exporterait-il autant de spécimens d’espèces non protégées ni menacées pour les exposer dans une structure non ouverte au public ?

Cette question est également posée par le Secrétariat de la CITES dans son rapport, qui émet des doutes quant à l’absence d’activité commerciale du complexe indien et relève que le nombre d'animaux importés, la provenance de fermes d’élevage ainsi que les factures émises laissent penser que les importations sont issues, pour partie, de transactions commerciales rémunérées.

 

Qui fournit ces animaux et comment être sûr qu’ils ne font pas l’objet d’un trafic lucratif ?

Dr Mark Jones, Born Free

Pour le Dr Mark Jones, directeur des affaires publiques de Born Free, ONG partenaire de la Fondation 30 Millions d’Amis, « ce rapport soulève plus de questions qu’il n’apporte de réponses ». « Pourquoi ces écarts de chiffres ? Pourquoi importer autant d’animaux d’espèces si diverses à travers le monde, plutôt que d’utiliser et d’investir dans des centres de sauvetage locaux ? Qui fournit ces animaux et comment être sûr qu’ils ne font pas l’objet d’un trafic lucratif ? Comment Vantara s’est-il assuré qu’ils étaient réellement dans le besoin ? Pourquoi certains animaux ont-ils été importés en Inde depuis des pays de transit ou des pays dont ils ne sont pas originaires ? Et si Vantara n’achète pas d’animaux, pourquoi de l’argent circulerait clairement entre ces mains ? », se demande ce scientifique britannique.

La Fondation 30 Millions d’Amis demande une enquête internationale

Début mars 2025, le zoo Vantara a été inauguré en présence du premier Ministre indien Narendra Modi (filmé en train de jouer avec des orang outans et de nourrir des lionceaux, des pratiques parfaitement contradictoires avec le respect de la faune sauvage). Des visites privées ont également été organisées pour différentes VIP fortunées ou influentes, dont Mark Zuckerberg ou encore Bill Gates.

Pourtant, depuis quelques mois, la presse et l’opinion publique s’inquiètent de ces importations massives d’animaux et questionnent le modèle développé par la multimilliardaire indien, ainsi que l’éthique de son zoo.

« Malgré la communication édulcorée commanditée par le fondateur de Vantara, de plus en plus de voix s’élèvent pour dénoncer cette captation excessive d’animaux en provenance du monde entier. Et pour cause ! On peut légitimement se demander quelles sont les véritables intentions du fondateur de ce zoo pharaonique et si les animaux sont toujours vivants et présents au sein du complexe Vantara… », interroge Reha Hutin, Présidente de la Fondation 30 Millions d’Amis.  Car l’accueil d’animaux sur le plus grand site de raffinerie pétrolière du monde a également de quoi inquiéter en termes de bien-être animal et de sécurité sanitaire, de même que les conditions dans lesquelles ils sont transportés... De nombreuses questions qui demeurent sans réponse. 

L’autorité CITES demande désormais à l’Inde de revoir ses procédures pour sécuriser ses importations et de suspendre les importations d’animaux des espèces les plus menacées. Elle demande également aux autres pays de renforcer les contrôles avant d’autoriser des exportations d’animaux protégés lorsqu’il existe un doute sur leur provenance. Face à l’ampleur des incohérences et des interrogations suscitées par l’affaire Vantara, la Fondation 30 Millions d’Amis demande que toute la lumière soit faite sur cette affaire, et qu’une enquête soit menée par l’autorité CITES auprès de l’ensemble des pays mis en cause par ces exportations suspectes vers le zoo indien.

Un dossier d’investigation élaboré par la Fondation 30 Millions d’Amis

La Fondation 30 Millions d’Amis a constitué un dossier d’investigation qu’elle a présenté aux autorités françaises et européennes. 91 % de nos concitoyens considèrent que le renforcement de la protection des espèces menacées et la lutte contre le trafic d’espèces sauvages devraient être un enjeu important, voire une priorité, pour les décideurs politiques (Sondage Ifop/Fondation 30 Millions d’Amis – novembre 2025). La Présidente de la Fondation 30 Millions d’Amis, Reha Hutin, a adressé un courrier à Monique Barbut, ministre de la Transition écologique, demandant « la défense sur le territoire national et sur la scène internationale une vision résolument protectrice des espèces animales et de leurs habitats, en plaidant notamment pour une application rigoureuse des conventions internationales ».

Des actions ont également été engagées afin de mettre l’Union européenne face à ses responsabilités et de promouvoir une application rigoureuse des accords internationaux encadrant le commerce et la conservation des espèces, en particulier lors de la prochaine Conférence des Parties à la CITES qui se tiendra du 24 novembre au 5 décembre 2025 en Ouzbékistan et à laquelle la Fondation 30 Millions d’Amis participera.

 

L’affaire Vantara relève d’une responsabilité collective.

Lorène Jacquet

« L’affaire Vantara relève d’une responsabilité collective, car si le géant indien parvient à importer autant d’animaux d’espèces protégées, c’est que de nombreux pays acceptent de les-lui envoyer, au risque de mettre en danger les populations sauvages de leurs espèces indigènes, et certainement en s’arrangeant avec les formalités et conditions imposées par la CITES », réagit Lorène Jacquet. « Ces exportations vers Vantara questionnent l’efficacité d’un système mis en place depuis plus de 50 ans entre États signataires, et témoignent de la faiblesse des organes de gestion CITES face à la corruption. »

Aujourd’hui, le trafic d’espèces sauvages est considéré comme la troisième activité de criminalité transnationale la plus lucrative au monde et reconnu comme l’une des principales causes de disparition des espèces. Il est urgent de renforcer la protection des espèces dans leur milieu naturel et de mettre en place de véritables garde-fous au trafic international d’espèces sauvages, qui ne fait que progresser et participe à la 6ème extinction de masse de la biodiversité qui s’annonce. « Les efforts de conservation mis en place par les uns ne doivent plus être bafoués chaque jour par ceux qui considèrent la nature comme une ressource au service de leurs intérêts personnels », avertit Reha Hutin, Présidente de la Fondation 30 Millions d’Amis.